Utilité et tolérance de la réalisation d’une biopsie hépatique pour l’exploration des anomalies hépatiques après une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

Autor: Ruggiu, Mathilde
Přispěvatelé: Université Paris Descartes - Faculté de Médecine (UPD5 Médecine), Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5), David Michonneau
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2018
Předmět:
Zdroj: Médecine humaine et pathologie. 2018
Popis: Liver blood tests abnormalities are common after allogeneic hematopoietic stem cell transplantation (allo-HSCT) but their cause often remains difficult to identify. Our objective was to evaluate the safety and utility of liver biopsy in patients who underwent allo-HSCT. In a retrospective single center cohort study, we reviewed all cases of patients who underwent liver biopsy between June 2005 and July 2017. During this period, 54 biopsies were performed in 45 patients; 38 patients underwent allo-HSCT for malignant and 7 for non-malignant hematological disorders. Median time between allo-HSCT and liver biopsy was 213 days. Seven biopsies were percutaneous and 47 transjugular. No adverse event related to the biopsy procedure occurred. Graft versus host disease was histologically demonstrated in 16 biopsies (30%), and sinusoidal obstruction syndrome in 3 (5%). Association between clinical, laboratory, imaging and pathological features was poor. Only 34% of physicians’ pre-biopsy hypotheses were confirmed by pathological findings. Patient management was influenced by liver biopsy results in 65% of the cases, allowing to identify a new diagnosis (n=13), ruled out a differential diagnosis (n=14) or confirmed the main hypothesis (n=6). In conclusion, liver biopsy is a safe and useful technique to investigate liver blood test abnormalities following allo-HSCT.; Les anomalies du bilan hépatique sont fréquentes après une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) mais leur étiologie reste parfois difficile à identifier. Notre objectif était d’évaluer la sécurité et l’utilité des ponctions biopsies hépatiques (PBH) chez des patients allogreffés. Dans cette étude rétrospective mono-centrique, nous avons identifié 54 biopsies réalisées chez 45 patients entre juin 2005 et juillet 2017 après une allogreffe de CSH. Le délai médian entre l’allogreffe et la PBH était de 213 jours [7-8 642]. Sept PBH ont été réalisées par voie percutanée et 47 par voie trans-jugulaire. Aucun effet indésirable lié à la procédure n’a été rapporté. 94,5% des biopsies (51/54) ont permis d’obtenir un diagnostic histologique. 30% des biopsies ont permis le diagnostic de maladie du greffon contre l’hôte cholestéatique, 17% celui d’hépatite allo-immune, 5% celui de syndrome d’obstruction sinusoïdale. Les données cliniques (hépatomégalie, hypertension portale, prise de poids), biologiques (cytolyse, cholestase, hyper-bilirubinémie, PCR virales sanguines et autoanticorps) ou radiologiques ne permettaient pas de prédire le diagnostic histologique. Seules 34% des hypothèses pré-biopsies émises par les cliniciens ont été confirmées par l’histologie. La biopsie a modifié la prise en charge de 65% des patients : nouveau diagnostic (n=13), élimination de diagnostic différentiel (n=14), confirmation diagnostique (n=6). En conclusion, la réalisation d’une PBH pour explorer des anomalies du bilan hépatique post-allogreffe de CSH est une procédure sûre dont les résultats ont un impact significatif sur la prise en charge des patients allogreffés.
Databáze: OpenAIRE
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