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Le Varicella-Zoster Virus ou virus du varicelle-zona est un virus très répandu. La varicelle, correspondant à sa phase de primoinfection, est une maladie quasi obligatoire de l’enfance : 90% des cas ont lieu avant l’enfance. Sa réactivation en zona est moins connue mais peut potentiellement toucher une personne sur quatre après cinquante ans. Si malgré l’existence de complications sévères, la varicelle est considérée comme une maladie bénigne, le zona présente des complications pouvant altérer la qualité de vie des patients, les plus fréquentes étant les douleurs névralgiques post-zostériennes. Le pharmacien a un rôle essentiel auprès des patients. Il peut guider, renseigner sur la pathologie, conseiller et assurer une éducation thérapeutique des patients. Le valaciclovir, prodrogue de l’aciclovir, est le traitement antiviral de référence par voie orale. La chronicité du zona et la dégradation de la qualité de vie qu’il entraîne chez les patients touchés ont amené à l’émergence d’un vaccin, le Zostavax®, pris en charge par l’assurance maladie pour les personnes âgées de 65 ans à 74 ans révolus, dans l’espoir de diminuer l’intensité des douleurs névralgiques. Un nouveau vaccin contre le zona est d’ailleurs en cours d’étude. Cependant, devant une pathologie récidivante entraînant des douleurs intenses et des traitements contraignants, les patients se tournent de plus en plus vers des thérapeutiques alternatives comme l’acupuncture ou le magnétisme animal. Si l’acupuncture commence progressivement à démonter via des études cliniques des résultats encourageants contre les douleurs névralgiques du zona, il est plus difficile de démontrer l’efficacité du magnétisme animal, faute de données scientifiques. Toutefois, à condition d’être encadrés par des professionnels de santé, ces deux systèmes thérapeutiques peuvent être éventuellement envisagés si tous les autres moyens ont échoué. |
