Autor: |
Léger, Elsa |
Přispěvatelé: |
Université Paris Descartes - Faculté de Médecine (UPD5 Médecine), Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5), Robert Sourzac |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2016 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Médecine humaine et pathologie. 2016 |
Popis: |
Contexte : l’augmentation des maladies chroniques et la crise de la démographie médicale entrainent une complexification des prises en charge ambulatoires. Ces nouveaux enjeux de la médecine de premiers recours imposent de travailler ensemble. Les maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP), répondent à ces défis en favorisant l’interprofessionnalité. Problématique : l’interprofessionnalité n’est pas acquise, elle repose sur un équilibre fragile entre déterminants relationnels et structurels. Notre étude vise à étudier les freins et les moteurs de l’interprofessionnalité dans les MSP. Méthodes : analyse qualitative par entretiens semi-dirigés et élaboration d’un échantillon à valeur théorique parmi des professionnels exerçant ou faisant partie d’un projet de MSP. L’analyse des données a consisté en une analyse thématique sans codage formel. Résultats : nous avons réalisés 17 entretiens entre mai et juin 2016. Les acteurs des maisons de santé se représentent leur travail comme une prise en charge plus efficiente du patient, au sein de laquelle il a une place centrale. Le principal frein à l’interprofessionnalité est la méconnaissance de l’autre. Pour les professionnels, le travail ensemble exige de se connaitre et de se faire confiance donc de communiquer. La proximité physique est un élément favorisant. Les contraintes administratives liées à l’interprofessionnalité ainsi que le manque de performance des logiciels patient ont été décrits comme des freins. La présence d’un coordinateur apparait alors comme un atout. Conclusion : même si elle est facilitée en MSP, l’interprofessionnalité nécessite d’être vigilant et d’anticiper toute situation potentiellement déstabilisante. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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