Avantages, freins et compétences attendues pour choisir un médecin généraliste, autre que soi-même, comme médecin traitant

Autor: Dal Soglio, Élise
Přispěvatelé: Université Paris Descartes - Faculté de Médecine (UPD5 Médecine), Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5), François Bloedé
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2018
Předmět:
Zdroj: Médecine humaine et pathologie. 2018
Popis: Introduction: in 2004 was established the system of "treating physicians". Any physician registered with the Council of the Order can be a treating physician regardless of his or her specialty. It is not forbidden to be your own treating physician. In 2009, 85% of physicians were their own treating physician. Understanding the advantages and barriers that doctors have in choosing an independent physician (who is neither a relative nor themselves) and the skills they expect from them will help them make an informed choice and train the students to heal there peers. Method: this is a quantitative and observational study based on a cross-sectional survey. The population studied was the general practitioners. Data collection was done by distributing a self-questionnaire at the French National Congress of General Medicine from March 30th to April 1st 2017, then sending the questionnaire in digital format to the SFTG mailing list (Society Continuing Education of General Practitioners). The online questionnaire remained accessible for 15 days. Results: 440 physicians were included in the study. 88.8% had declared a treating physician. 98.7% of the reported physicians were general practitioners. 58.1% of the physicians were their own doctor, 11.9% had a relative and 30% had an independent doctor. The older the doctors were, the more they were their own doctor. Doctors who were cured by a relative or themselves suffured more often from a chronic illness. On the other hand, there was no link with a long term affection listed by the french healthcare system. The two main advantages of choosing an independent treating physician were to get an objective care (very important for 62.2% of physicians) and to get a global care (very important for 46.7% of physicians). The main barrier was the lack of time that was considered important or very important for 60% of doctors. The three skills considered to be essential were listening, diagnostic skills and empathy. Two of these skills were relationship quality and the third one was medical quality. Conclusion: the main advantages that doctors seek require the choice of an independent doctor. Making sure that doctors do not feel like they run out of time or give them a mandatory time for external consultation may help to get through this obstacle. Finally, the main skills expected from the treating physicians come from relationship qualities.Teaching students the expected qualities of doctors can help to take better care of them. The reading of this study by doctors who are their own treating physicians will provide elements to make an informed choice and thus optimize their care.; Introduction : en 2004 est mis en place le système de « médecin traitant ». Tout médecin inscrit au Conseil de l’Ordre peut être médecin traitant quelle que soit sa spécialité. Il n’est pas interdit d’être son propre médecin traitant. En 2009, 85% des médecins étaient leur propre médecin traitant. Comprendre les avantages et les freins qu’ont les médecins à choisir un médecin indépendant (qui ne soit ni un proche ni soi-même) ainsi que les compétences qu’ils en attendent permettra de les aider à faire un choix éclairé et de former les étudiants pour soigner les pairs. Méthode : il s’agit d’une étude quantitative et observationnelle sous forme d’enquête transversale. La population étudiée était celle des médecins généralistes titulaires d'une thèse. Le recueil des données s’est fait par la distribution d’un auto-questionnaire lors du Congrès National de Médecine Générale du 30 mars au 1er avril 2017, puis l’envoi du questionnaire sous format numérique à la mailing list de la SFTG (Société de Formation Continue des Généralistes). Le questionnaire est resté accessible en ligne pendant 15 jours. Résultats : 440 médecins ont été inclus dans l’étude. 88,8% avait déclaré un médecin traitant. 98,7% des médecins traitant déclarés étaient des généralistes. 58,1% des médecins étaient leur propre médecin traitant, 11,9% avaient déclaré un proche et 30% avait un médecin traitant indépendant. Plus les médecins étaient âgés, plus il étaient leur propre médecin traitant. Les médecins suivis par un proche ou étant leur propre médecin traitant avaient plus souvent une maladie chronique. En revanche, il n’y avait pas de lien avec la présence d’une ALD (affection longue durée). Les deux principaux avantages au choix d’un médecin traitant indépendant étaient d’avoir une prise en charge objective (très important pour 62,2% des médecins) et d’avoir une prise en charge globale (très important pour 46,7% des médecins). Le principal frein était le manque de temps qui était jugé important ou très important pour 60% des médecins. Les trois compétences jugées primordiales étaient l’écoute, les compétences diagnostiques et l’empathie. Deux de ces compétences relevaient de qualités relationnelles et la troisième était une qualité médicale. Conclusion : les principaux avantages que recherchent les médecins nécessitent de faire le choix d’un médecin traitant indépendant. Faire en sorte que les médecins n’aient plus l’impression de manquer de temps ou leur accorder un temps obligatoire de consultation extérieure pourrait permettre de lever ce frein. Enfin, les principales compétences attendues des médecins traitants relèvent de qualités relationnelles. Enseigner aux étudiants les qualités attendues des médecins pourrait permettre de mieux les prendre en charge. La lecture de cette étude par des médecins qui sont leur propre médecin traitant, leur apportera des éléments pour faire un choix de façon éclairé et ainsi optimiser leur prise en charge.
Databáze: OpenAIRE