Importance du parasitisme par des strongles gastro-intestinaux chez les chèvres laitières dans le Sud-Est de la France

Autor: Hoste, Herve, Le Frileux, Y., Pommaret, A., Gruner, L., VAN QUACKEBEKE, E., Kock, C.
Přispěvatelé: Unité associée de Physiopathologie respiratoire des ruminants, Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Station Expérimentale Caprine du Pradel, Station de Pathologie aviaire et parasitologie [Nouzilly] (PAP), Institut de l'élevage (IDELE)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 1999
Předmět:
Zdroj: Productions animales
Productions animales, Institut National de la Recherche Agronomique, 1999, 12 (5), pp.377-389
ISSN: 0990-0632
1152-5428
Popis: National audience; Parasitological and pathophysiological measurements were performed monthly in a nock of 120 grazing goats surveyed for 2 years in the south-east of The study provided additional information on epidemiology of trichostrongylosis of the digestive in dairy goats. It was also aimed at assessing the of various factors on the level of nematode infected their consequences on milk production. The infection was not influenced by the mode of grazing (rotational vs continuous). In contrast, host factors were identified which modulate the of parasitism. In the first grazing season, and particularly those in first lactation, excreted more eggs and hence contributed largely to pasture contamination. In addition, the goats within the flock with the highest level of milk produced were more severely infected. They were also more to the impact of parasitism on milk yield. The relevancy of the identification of these animals a nock as a major epidemiological risk for infection is discussed in relation with a possible targeted application of anthelmintic treatments.; L’étude avait pour objectif de compléter les données sur l’épidémiologie des strongyloses gastrointestinales dans l’espèce caprine et de préciser l’influence relative de divers facteurs sur ce parasitisme et ses conséquences sur la production laitière. Plusieurs paramètres parasitologiques et physiopathologiques ont été mesurés dans un troupeau de 120 chèvres laitières au pâturage pendant deux ans. Les pics de parasitisme ont été observés en début d’automne et les genres dominants identifiés étaient Teladorsagia et Trichostrongylus. La conduite du troupeau selon un système de pâturage tournant ou continu n’a eu que peu d’influence sur les infestations par les nématodes. En revanche plusieurs facteurs de réceptivité de l’hôte ont été identifiés. Au cours des deux années, une excrétion d’œufs de parasites plus forte, entraînant une contamination accrue du pâturage, a été relevée dans deux groupes d’animaux au sein du troupeau : d’une part, chez les chèvres en première saison de pâturage et notamment les primipares ; d’autre part, chez les chèvres présentant le meilleur niveau de production de lait. Chez ces dernières, des répercussions physiopathologiques plus marquées du parasitisme ont aussi été notées, en particulier lors des pics d’excrétion d’œufs de strongles. Les implications de cette identification d’individus à risque parasitaire élevé dans le troupeau sur la possibilité d’application ciblée des traitements anthelminthiques sont discutées.
Databáze: OpenAIRE