Absorption racinaire de l’azote minéral chez le chêne sessile (Quercus petraea) et la molinie bleue (Molinia caerulea) en compétition : caractérisation cinétique et structurale

Autor: Fernandez, M.
Přispěvatelé: Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Ecosystèmes forestiers (UR EFNO), Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), Master 1 Biologie et environnement, spécialité GEPV, Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2015
Předmět:
Zdroj: Sciences de l'environnement. 2015
Popis: L’intensification du prélèvement forestier aboutit à une modification de la disponibilité des ressources (rayonnement, eau et éléments minéraux) dans la parcelle forestière. Cette dernière va réduire la régénération du peuplement en raison de la compétition entre les jeunes arbres et les espèces de sous-bois. La disponibilité en azote minéral du sol et sa captation par les espèces en compétition pourraient constituer un élément important de l’établissement du rapport de dominance entre le chêne sessile (Quercus petraea (Matt.) Liebl.) et la molinie bleue (Molinia caerulea (L.) Moench). L’objectif de cette étude est donc de tester l’hypothèse selon laquelle la captation massive de l’azote du sol par la molinie au détriment du jeune plant de chêne résulterait à la fois d’une meilleure prospection du système racinaire et / ou d’une capacité intrinsèque d’absorption de l’azote minéral du sol supérieure à celle du chêne. Une expérimentation menée en serre a permis de caractériser la croissance et la morphologie des systèmes racinaires du chêne et de la molinie en compétition soumis à deux niveaux de disponibilité en azote minéral du sol. Parallèlement, les cinétiques d’absorption du nitrate et de l’ammonium chez le chêne et chez la molinie en chambre de culture ont été déterminées par l’utilisation du 15N. Il ressort que la molinie a une capacité de prospection du sol plus importante que chez le chêne en raison (i) d’une longueur spécifique supérieure à celle du chêne, (ii) une biomasse plus abondante et (iii) de racines plus fines. D’un point de vue fonctionnel, les capacités d’absorption du nitrate sont plus élevées chez le chêne alors que celles de l’ammonium sont plus fortes chez le molinie. Pour des concentrations faibles de nitrate ou d’ammonium dans la solution nutritive, cette étude met aussi en exergue l’importance de prendre en compte l’équilibre entre les concentrations en nitrate et en ammonium de la solution du sol dans les capacités d’absorption des deux ions chez chaque espèce.
Databáze: OpenAIRE