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Contexte : depuis la mise en place du dépistage organisé du Cancer Colorectal en France, le taux de participation de la population reste inférieur à l’objectif européen fixé. Le médecin généraliste a une place centrale au sein du dispositif. L’arrivée récente du test immunologique est l’occasion de relancer des travaux de recherche.Objectif : évaluer les outils de communication manquant aux médecins généralistes pour mieux comprendre les motivations de leurs patients vis-à-vis du dépistage du Cancer Colorectal, dans le but d’augmenter le taux de participation.Méthode : étude qualitative par entretiens individuels semi dirigés auprès de 15 médecins généralistes d’Ille et Vilaine.Principaux résultats : huit grands axes de réponse sont ressortis de l’étude : le ressenti des patients vis-à-vis du test, les freins au dépistage, la communication avec le patient, l’échange centré sur la prévention, la communication de masse, la communication entre professionnels, les outils de traçabilité et l’évaluation du nouveau test de dépistage. Les médecins généralistes notaient une meilleure adhésion au dépistage depuis l’arrivée du test immunologique. Ils ont cité divers outils de communication qu’ils utilisaient déjà pour promouvoir le dépistage ainsi que des outils extérieurs comme les médias ou les relances de l’ADECI. Ils ont proposé de nouveaux outils comme une consultation dédiée au dépistage, créer des contrôles par l’ADECI, avoir un listing d’arguments préétablis, élaborer un test sans manipulation de selles ou encore simplifier le courrier envoyé aux patients.Conclusion : l’augmentation de participation au dépistage doit être un enjeu prioritaire si l’on veut diminuer la mortalité du cancer colorectal. Les différents outils de communication cités par les médecins généralistes pourraient constituer des pistes pour développer des stratégies de communication auprès des médecins et des patients afin d’augmenter le taux de participation à ce dépistage. |