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Objective: Describe the general practitioners’ management regarding their patients' personal health data (PHD) security.Method: Declarative stud conducted between May and September 2019. Study population included private general practitioners (GP) settled in Reunion Island. Survey was anonymous, made according to CNIL and sent by the Regional Private Practitioners Union’s (URML) newsletter. Descriptive statistical analysis was performed with a confidence level of 95 %.Results and Discussion: On 757 GPs included, 49 answered the survey. 95.9 % IC[84.4-99] were computerized. On the one hand, the results mainly suggested a good management regarding the use of non-obsolete and updated software, and the use of an antivirus (74.5 % IC[59.6-85.2]). At least one backup per week was made (82.9 %). On the other hand, PHD’s management was improvable regarding password strength, the use of a Health Secure Messaging (HSM) (46.9 % IC[30.1-64.4]) and regarding PHD de-identification (5.9 % IC[0.8-33.7]). Main barrier was the lack of technical knowledge (70.2 %). Main bias is the small sample size.Conclusion: GP’s management regarding their patients’ PHD could be improved, probably by subcontracting a computer specialist, raising GP’s awareness regarding passwords and PHD de-identification, securely designing healthcare applications, generalizing the use of HSM and continue discussions about digital in general.; Objectif : Décrire la maîtrise des médecins généralistes libéraux quant à la sécurité des données personnelles de santé (DPS) de leurs patients.Méthode : Étude déclarative, réalisée de mai à septembre 2019 auprès des médecins généralistes libéraux installés à La Réunion. Questionnaire anonyme réalisé à l’aide des recommandations de la CNIL et diffusé via la lettre d’information de l’Union Régionale des Médecins Libéraux. Analyse statistique descriptive réalisée pour un niveau de confiance de 95 %.Résultats et discussion : Sur 757 médecins inclus, 49 ont répondu au questionnaire. 95,9 % IC[84,4-99] étaient informatisés. D’une part, les résultats suggéraient principalement une maîtrise quant à l’utilisation de logiciels non-obsolètes et à jour, dont un anti-virus (74,5 % IC[59,6-85,2]). Les médecins réalisaient au moins une sauvegarde par semaine (82,9 %). D’autre part, cette maîtrise était améliorable principalement concernant la robustesse et le renouvellement du mot de passe, l’utilisation d’une messagerie sécurisée de santé (MSS) (46,9 % IC[30,1-64,4]) et la dé-identification des DPS (5,9 % IC[0,8-33,7]). Le principal frein retrouvé était le manque de connaissance technique (70,2 %). Le principal biais de l’étude est constitué par la petite taille de l’échantillon.Conclusion : La maîtrise de la sécurité des DPS des patients est améliorable, probablement par la sous-traitance à un informaticien, la sensibilisation des médecins, un design sécurisé des applications de santé, une généralisation des MSS et par la poursuite de la réflexion concernant le numérique en général. |