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Introduction: Allergy tests are safe and effective to determinate if a patient is truly allergic or not. Our objective was to assess their benefit in practice by determining the rate of resumption of betalactams. Methods: We carried out a retrospective study by phone survey at the University Hospital of Caen. Each patient for whom reintroduction tests have been negative for at least one betalactam allowing its re-prescription was questioned on their resumption or not of this beta-lactam. Results: One hundred and sixty patients were included. Considering the 63 patients who required a betalactam since the tests, the rate of authorized betalactams resumption was 58.7%. Among the reasons for using another antibiotic, 9% of patients still thought they were allergic, 9% and 15% respectively declared apprehending or refusing to take the antibiotic again. Among patients who have taken an antibiotic since the tests, unauthorized antibiotic was prescribed for 15%. An urticaria and a purpura were also noted with betalactams authorized by the tests, without being able to confirm the immuno-allergic origin. Five percent of patients kept their allergy card despite negative tests, and 79.7% of regular pharmacies had no information about their patient's allergies. Conclusion: Better patient information and communication between healthcare establishment and general practitioners and pharmacy could help improve the compliance of tests.; Introduction : les tests allergologiques aux bêtalactamines sont des méthodes sûres et efficaces pour déterminer si un patient est allergique ou non. L’objectif de notre étude était d’évaluer leur bénéfice en pratique en déterminant le taux de reprise des bêtalactamines. Méthode : nous avons réalisé une étude rétrospective par enquête téléphonique au CHU de Caen. Chaque patient pour qui des tests de réintroduction sont revenus négatifs pour au moins une bêtalactamine autorisant sa réutilisation a été interrogé sur la reprise ou non de cette molécule. Résultats : cent-soixante patients ont été inclus. En considérant les 63 patients qui ont nécessité une bêtalactamine depuis les tests, le taux de reprise des bêtalactamines autorisées était de 58.7%. Parmi les motifs d’utilisation d’un autre antibiotique, 9% des patients se pensaient encore allergiques, 9% et 15% déclaraient respectivement appréhender ou refuser la reprise de l’antibiotique. Quinze pour cents des patients ayant repris un antibiotique depuis les tests ont repris un antibiotique pourtant non autorisé, avec la survenue d’un exanthème maculo-papuleux dans un cas. Une urticaire et un purpura ont également été relevés sous bêtalactamines autorisées par les tests, sans pouvoir en affirmer l’origine immuno-allergique. Cinq pour cents des patients ont conservé leur carte d’allergie malgré les tests négatifs et 79.7% des pharmacies habituelles ne disposaient d’aucune information concernant les allergies de leur patient. Conclusion : une meilleure information des patients et communication entre médecine hospitalière et médecine et pharmacie de ville pourraient permettre d’améliorer l’observance des tests. |