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Ce mémoire à pour but de retracer les itinérances d’une pratique dispersive à travers des exemples d’artistes de l’art moderne à l’art contemporain qui ont pris part à cette poésie en morceaux. Comme une mise en abîme du déplacement, nous aborderons les pratiques fragmentaires comme ce qui relève peut-être d’une esthétique nomade, d’une pensée fuyante échappant à notre définition. Nous nous intéresserons alors à ce qui constitue le point nodal de ce rapprochement : l’évènement de la mise en forme, des formes en processus, à savoir l’inachèvement à l’oeuvre. Ce qui impose de questionner le sens de l’exposition alors qu’elle est généralement la confirmation de l’oeuvre, ce qui atteste de son pouvoir d’oeuvre finie, d’un travail parachevé qui a élu sa place dans l’espace saint de l’exposition. Ce mémoire nourri des écrits de Paul Valéry, l’écriture semble incarner au mieux cet enjeu de l’infini processus de la pensée en construction. Nous nous intéresserons également aux exemples forts du marcheur et du flâneur, en passant par les pratiques d’artistes in situ. |
