Quelles quantités de bois mort dans les réserves forestières françaises ? Bilan de 8 années d'inventaire

Autor: Debaive, N., Boulanger, V., Drapier, N., Duchamp, L., Paillet, Y., Gosselin, F., Bruciamacchie, M., Gilg, O.
Přispěvatelé: RESERVES NATURELLES DE FRANCE QUETIGNY FRA, ONF FONTAINEBLEAU FRA, ONF PARIS FRA, IRSTEA NOGENT SUR VERNISSON UR EFNO FRA, AGROPARISTECH ENGREF LEF NANCY FRA
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2013
Předmět:
Popis: / Le réseau des réserves forestières (naturelles et biologiques) constitue un formidable support d'étude de la dynamique et de la biodiversité forestière. Néanmoins, et jusque récemment, seuls quelques sites avaient fait l'objet d'une évaluation précise du bois mort, dont l'importance pour la survie de nombreuses espèces forestières n'est plus à démontrer. Dans ce contexte et à la demande des gestionnaires, un protocole de suivi dendrométrique destiné aux réserves forestières (PSDRF) a été élaboré en 2005, sous la conduite de l'ENGREF. Par le biais de placettes permanentes, sa mise en oe½uvre permet non seulement de décrire les peuplements forestiers échantillonnés mais aussi d'approfondir les connaissances sur la dynamique de ces peuplements dans le temps et l'espace. Coordonné depuis 2008 dans le cadre d'un partenariat entre l'ONF et RNF, ce protocole a, à ce jour, été appliqué sur plus de 80 réserves, soit plus de 7000 placettes relevées sur près de 40 000 ha et couvrant ainsi la majorité des grands types d'habitats forestiers français. En moyenne, on observe que les réserves contiennent un volume de bois mort non négligeable (moyenne : 37,1 m3/ha, variant de 5 à 150 m3/ha). A quelques exceptions près, les réserves intégrales contiennent plus de bois mort que les réserves qui font l'objet d'une exploitation.
Databáze: OpenAIRE