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Afin d’évaluer l’impact de la luminosité dans la gestion des flux hydrauliques en forêts tempérées, trois essences (Quercus robur, Populus nigra et Betula utilis dorenboos) ont été acclimatées à une forte ou faible intensité lumineuse pendant 2 mois. Des stratégies spécifiques des espèces et de leur statut écologique ont été mises en évidence notamment un compromis entre croissance/développement et flux d’eau en conditions lumineuses différentes. De manière générale, la croissance des arbres à l’ombre est limitée par leur synthèse de biomasse (faible photosynthèse) corrélée à leur demande évaporative (faible transpiration). Une espèce pionnière telle que le bouleau peut compenser la perte de luminosité en privilégiant l’approvisionnement en eau de la feuille (forte réticulation des nervures) et en allouant une forte résistance hydraulique au mésophylle ; le peuplier module les flux hydriques par une réduction du nombre de cellules épidermiques et stomatiques. Une espèce post-pionnière comme le chêne, réduit ses pertes en eau par une diminution de densité des nervures conduisant à une forte résistance hydraulique du mésophylle. La hausse de résistance du mésophylle des feuilles d’ombre peut être corrélée à la sous-expression de certaines aquaporines PIP, canaux dont le rôle fondamental dans le transport de l’eau reste à démontrer dans une étude tissu-spécifique |
