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Conjonctures de l’Afrique centrale est la publication annuelle du Centre de Référence pour l’Expertise sur l’Afrique centrale (CREAC), de l’Institut de Politique du Développement (IOB) de l’Université d’Anvers et du Centre d’Études du développement de l’Université catholique de Louvain (UCL), et du Musée royal de l’Afrique centrale (MRAC). Elle est publiée comme sous-série de la collection « Cahiers africains » (MRAC) par L’Harmattan (Paris). Conjonctures de l’Afrique centrale présente une sélection de textes scientifiques de grande qualité (peer reviewed) en lien avec l’actualité politique, économique et sociale en Afrique centrale (Burundi, RDC, Rwanda, Ouganda). Conjonctures de l’Afrique centrale offre une collection de textes scientifiques de grande qualité, une plateforme disponible et utile aussi bien pour les chercheurs et les praticiens du Sud et du Nord travaillant sur l’Afrique centrale. Cette année, les contributions de Conjonctures de l’Afrique centrale 2018 portent sur le Burundi, la RDC, le Rwanda et l’Afrique des Grands Lacs de manière générale. Pour ce qui concerne le Burundi, les différents articles abordent des questions essentiellement politiques relatives aux forces de sécurité (chap. 1), aux identités narratives hutu et tutsi (chap. 2), aux politiques identitaires (chap. 3) et, enfin, à l’ethnicisassions des mémoires dans les médias sociaux (chap. 4). Pour ce qui concerne de la RDC, les articles reviennent sur les questions de politisation dans les transports publics (chap. 5), de la gestion des parcs nationaux (chap.6), des effets socio-écologiques de l’accaparement de l’eau (chap. 7), de la pression fiscale (chap. 8), des liens entres entre l’agriculture et l’exploitation minière artisanale (chap. 9), de l’exploitation minière industrielle face à la gouvernance participative (chap. 10) et, enfin, des réformes et des éléphants blancs dans la gouvernance au quotidien(chap. 11). S’agissant du Rwanda, deux chapitres interrogent ses politiques rurales, tout d’abord à partir des formes de subjectivité que ses politiques agricoles ont produites au cours de son histoire post-coloniale (chap. 12) et ensuite à partir de la critique de la réforme foncière et ses conséquences sur l’accaparement des terres (chap. 13). Enfin, à propos de l’Afrique des Grands Lacs, un chapitre revient sur la limitation du mandat présidentiel (chap. 14) et un dernier sur les déterminants de l’efficience des institutions de microfinance (chap. 15). |
