ÉQUILIBRE ENTRE PERFORMANCES ÉNERGÉTIQUES ET VALEUR PATRIMONIALE : Développement d’une méthode de rénovation durable du logement ancien d’avant-guerre

Autor: Stiernon, Dorothée, SÉMINAIRE INAUGURAL DE L’EDT 62
Přispěvatelé: UCL - SST/ILOC - Faculté d'Architecture, d'Ingénierie architecturale, d'Urbanisme
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2020
Předmět:
Popis: La Région de Bruxelles-Capitale et la Région wallonne ont toutes deux adopté une stratégie de rénovation énergétique visant à améliorer drastiquement la performance de leur bâti à l’horizon 2050. Pour l’ensemble du parc résidentiel, l’objectif bruxellois vise un niveau PEB C+, soit 100 kWh/m².an en énergie primaire (Bruxelles-Environnement, Mai 2019), tandis que la Wallonie ambitionne, un niveau PEB A, soit entre 45 et 85 kWh/m².an (SPW, Avril 2017). Les logements bruxellois et wallons d’avant 1919 sont principalement composés de maisons et de fermes construites en divers matériaux locaux. Ils représentent, respectivement, environ 38 % (BrusselsRetrofitXL, 2015-2017) et 25 % (SPW-DGO4) de leur stock de logements. Ce bâti ancien, protégé ou non, ne doit pas être vu comme un obstacle à la transition énergétique, mais comme une opportunité de concilier passé et futur. Si ces objectifs énergétiques très ambitieux sont pertinents par rapport aux enjeux climatiques et environnementaux actuels, ils posent cependant la question de la conservation des spécificités patrimoniales et architectoniques du logement ancien d’avant-guerre. Témoin de notre histoire et de nos traditions constructives, ce bâti constitue une réelle valeur ajoutée pour nos villes et nos campagnes d’un point de vue culturel et économique. Souvent caractérisé par son manque de salubrité et de confort thermique, il est impératif de réfléchir aux mesures de rénovation à appliquer à ce type bâti et à leurs conséquences. Les objectifs de confort et de performances énergétiques ne devraient toutefois pas prendre le pas sur l’identité patrimoniale et la durabilité. La recherche doctorale a pour but de développer une méthode de rénovation durable qui permettra au secteur de la construction, tous acteurs confondus, de mieux cibler la performance énergétique et le comportement thermique des logements construits avant 1919, et de les rénover en connaissance de cause. Le caractère innovant de ce doctorat est de proposer des solutions équilibrées suivant une approche multicritère. Celle-ci sera appliquée à plusieurs cas d’étude d’un même type de bâti et sera évaluée en fonction de sa reproductibilité à d’autres types de bâti et à d’autres contextes.
Databáze: OpenAIRE