| Autor: |
Bost, Mélanie |
| Přispěvatelé: |
UCL - SSH/INCA/INCA - Institut des civilisations, arts et lettres, Rousseaux, Xavier, Luyten, Dirk, Yante, Jean-Marie, Van Goethem, Herman, Horvat, Stanislas, Nivet, Philippe, Van Ypersele, Laurence |
| Jazyk: |
francouzština |
| Rok vydání: |
2013 |
| Předmět: |
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| Popis: |
L’histoire de la justice belge pendant la Grande Guerre est largement méconnue. La mémoire collective a surtout retenu l’épisode de la grève de la magistrature ou ‘cès de justice’. De février 1918 à l’Armistice, l’action collective des magistrats paralysa les tribunaux belges et provoqua l’installation d’une justice de substitution allemande. Au sortir de la guerre, cet exemple éclatant de mobilisation judiciaire forme l’un des topoï de la littérature patriotique. Au contraire, la cohabitation judiciaire occupants/occupés durant les trois années qui précèdent, non exempte de polémiques, est délibérément occultée puis progressivement oubliée. A l’aide d’archives jusqu’ici sous-exploitées, la thèse doctorale de Mélanie Bost revisite cette période singulière. Elle met à jour les réactions des magistrats, du siège et du parquet, aux problèmes inédits rencontrés dans l’exercice de leurs fonctions et les déterminants de ces réactions. En quoi consiste le modus vivendi négocié avec l’occupant ? Quels sont les vecteurs de son érosion progressive jusqu’à la grève de 1918 ? Quel rôle la magistrature joue-t-elle durant l’occupation ennemie ? Quelle(s) forme(s) recouvre, en 1914-1918, le patriotisme judiciaire ? Que nous apprend l’expérience de l’Occupation sur le corps des magistrats en termes de comportements, d’habitus, de relations entre ses composantes ? La réponse à ces interrogations offre un éclairage nouveau sur les relations occupants/occupés en 1914-1918. Elle nourrit également une réflexion sur la magistrature belge comme corps au début du XXème siècle et sur sa place dans la société, comme pouvoir. (HIST 3) -- UCL, 2013 |
| Databáze: |
OpenAIRE |
| Externí odkaz: |
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