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Nous avons présenté le modèle d’EC comme une réponse potentielle aux impacts économiques et environnementaux auxquels nous faisons face. L’EC, qui vise à découpler la croissance économique de l’utilisation et de la consommation des ressources et de la production de déchets, est un concept très large ayant des origines multiples et englobant toute une série de principes et caractéristiques. Ceci nous a amené à constater qu’un certain flou règne toujours autour du concept et qu’une définition communément partagée de l’EC est nécessaire afin de pouvoir véritablement la développer dans notre économie. L’EC gagne en importance aussi bien auprès des acteurs économiques, des pouvoirs publics que de la société. Les bénéfices potentiels qu’elle peut offrir en est l’une des raisons. Ces bénéfices nécessitent toutefois d’être nuancés. L’EC se présente plus comme un objectif, une finalité à atteindre que comme un réel moyen pour changer la manière de fonctionner des entreprises. En effet, ce sont les principes sur lesquels l’EC se fonde, qui sont les véritables outils et procédés pour réaliser cette transition économique. Malgré sa progression, le nombre et la diversité des besoins et barrières restent significatifs, empêchant les entreprises de disposer du cadre et des outils nécessaires au développement complet de leurs initiatives et démarches vers cette transition. Nous avons proposé le concept de cluster afin d’apporter des solutions aux barrières et besoins des entreprises. Tant les clusters que les politiques de clusters connaissent une activité relativement importante en Europe. La raison est à trouver dans l’importance des bénéfices, générés par les clusters, pour les entreprises. Toutefois, les politiques de clusters ont, quant à elles, un bilan plus partagé du fait, entre autres, de la difficulté à les évaluer. La comparaison entre les deux concepts nous permet de constater qu’ils partagent des caractéristiques communes essentielles et que le concept de cluster semble être un moyen pertinent pour aider au développement de l’EC dans les entreprises. De plus, les deux concepts vont continuer à converger du fait que l’EC tend naturellement à la création de structures similaires à celles des clusters. L’identification des services que l’organisation d’un cluster peut mettre en place nous a permis d’observer que ces services ont le potentiel d’apporter des solutions à un grand nombre de barrières et besoins rencontrés par les entreprises. Les apports des clusters n’ont toutefois pas la prétention de répondre à tous les besoins. . Ils permettent plutôt de favoriser le développement des entreprises en apportant des bénéfices de manière incrémentale. Nous pouvons dès lors affirmer que les clusters ont les caractéristiques permettant d’offrir un cadre propice au développement des entreprises actives dans le domaine de l’EC. Le même constat peut être tiré du cas de la région de Bruxelles-Capitale et du Cluster Economie Circulaire de greentech.brussels. En étant plus concret et précis sur les services que le futur cluster pourrait proposer, nous avons pu identifier d’une part des apports rapides provenant de services faciles à mettre en place ainsi que des apports plus significatifs et d’autre part, sur le plus long terme, des projets et portefeuilles de services plus complets et complexes à développer, tenant compte du niveau de maturité du cluster Master [120] en sciences de gestion, Université catholique de Louvain, 2015 |
