Popis: |
À Genève, les émissions de CO2 sont principalement liées à la fourniture de chaleur pour les bâtiments, en particulier dans les immeubles résidentiels collectifs (IRC). Dans les zones urbaines denses, où l'air est la seule source d'énergie renouvelable disponible, les pompes à chaleur air-eau (PAC) pourraient contribuer à réduire les émissions et à remplacer les systèmes de chauffage à base de combustibles fossiles. Cette étude porte sur l'analyse d'un bâtiment MF de 1972 (4'047 m2 de surface chauffée), non rénové, dont l'approvisionnement en chaleur fossile a récemment été remplacé par deux PAC air-eau industrielles (2 x 140 = 280 kW). Sur la base d'une campagne de mesure détaillée couvrant 15 mois de fonctionnement, les principaux résultats montrent que le système PAC a pu couvrir la totalité de la demande de chaleur, à l'exception d'une brève panne. Grâce à l'optimisation de la régulation du système et au choix d'utiliser une seule PAC en été, le COPsys est passé de 1.3 au début à 3.4 pendant l'été dernier. Sur la base de ces dernières performances, nous avons estimé que le SPF pourrait atteindre une valeur annuelle de 2.3 (au lieu de la valeur mesurée de 1.9). |