Prevention of mother-to-child transmission of hepatitis B virus in Burkina Faso : current situation and new strategies

Autor: Guingane, Nanelin
Přispěvatelé: Pathogenesis and Control of Chronic and Emerging Infections (PCCEI), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université de Montpellier (UM)-Université des Antilles (UA)-Etablissement français du don du sang [Montpellier], Université Montpellier, Édouard Tuaillon, Philippe Van De Perre, STAR, ABES
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Médecine humaine et pathologie. Université Montpellier, 2021. Français. ⟨NNT : 2021MONTT056⟩
Popis: WHO recommends the sero-vaccination of newborns within the first 24 hours of life and treating pregnant women at risk of transmitting hepatitis B virus (HBV) (viral load> 200,000 IU / ml) with tenofovir to prevent perinatal transmission of HBV.The aim of this work was: i) to assess the prevention of mother-to-child transmission of the hepatitis B virus (PMTCT) as it is now practiced in Ouagadougou; ii) improve it, taking into account the medico-economic possibilities and socio-cultural realities, iii) evaluate a family screening strategy for HBV based on the identification of pregnant women infected with HBV. This thesis work took place in three phases.The first part consisted of an analysis of the hepatitis B care cascade from screening during the prenatal consultation in peripheral health facilities in Ouagadougou to treatment of women at risk of MTCT and vaccination at birth. Résults: of 5200 pregnant women consulting for the antenatal visit, 2261 (43.5%) were proposed pre-test counselling and HBsAg screeningand 2220 (98.2%) have agreed to screening. Among 1580 (71.2%) women thatcame back for the post-counselling interview, 75 were positive for HBsAg (4.8%),73 (97.3% of the women provided HBsAg result) consented to medical consultation with hepatogastroenterologists and 53 (72.6%); performed the HBV DNA testing.Forty-seven out of 60 (78.3%; 65.8-87.9) children born alive were immunized forHBV within 24 hours of life. Retention in care was associated with the level of education of the infant’s father, secondary school or higher was associated with a better retention in care of the women (OR: 6.6; P = .03).In the second part we evaluated a family screening strategy for HBV by chosing the antenatal consultation as an entry point. This last part allows us to assess the obstacles and levers to carrying out screening around an index case such as pregnant women. Results: one thousand pregnant women, found to carry HBsAg, accepted to participate in this study. Of 2,281 spouses and children eligible for the family screening, 651 (28.5%) were successfully tested for HBsAg, including 436/1000 (43.6%) spouses and 215 /1281 (16.8%) children. HBsAg was detected in 55 (12.6%) spouses (median age [IQR]: 33 years [29-38]) and 24 (11.2%) (median age [IQR]: 7 years [4 -12]). HBsAg carriage was higher in those child born before the introduction of hepatitis B vaccination in Burkina Faso in 2006 (4.4 [1.47- 13.15]; p=0.008), among those whose mothers tested positive for hepatitis B e antigen (HBeAg) (11.47 [4.41-29.81]; p=0.0001) and had HBV DNA levels ≥ 200,000 IU/mL (14.04 [4.89-40.28]; p=0.001). PMTCT is a major and essential strategy for achieving the WHO goal of eliminating viral hepatitis as a public health threat by 2030. Several complementary methods of PMTCT exist and they must be chosen by according to the socio-economic realities of our country.
La stratégie mondiale de l’OMS pour lutter contre l’hépatite, approuvée par tous les États Membres de l’OMS, vise à réduire les nouvelles infections par le virus de l’hépatite de 90% et les décès de 65% entre 2016 et 2030. La réalisation de cet objectif passe en particulier par le dépistage de personnes exposées au VHB et par l’élimination de la transmission de l’hépatite B ‎de la mère à l’enfant. L’OMS recommande ainsi de séro-vacciner les nouveau-nés dans les 24 premières heures de vie et de traiter les femmes enceintes à risque de transmission de la mère à l’enfant (TME) (charge virale > 200 000 UI/ml) par du ténofovir disoproxyl fumarate pour éviter la transmission périnatale du VHB. Le but de ce travail était: i) d’évaluer la prévention de la transmission du virus de l’hépatite B de la mère à l’enfant (PTME) telle qu’elle est aujourd’hui pratiquée à Ouagadougou; ii) de proposer des pistes d’amélioration en tenant compte des possibilités médico-économiques et des réalités socio culturelles, iii) d’évaluer une stratégie de dépistage familial du VHB à partir de l’identification des femmes enceintes infectées par le VHB. Ce travail de thèse s’est déroulé en trois phases.La première étude consistait en une analyse de la cascade de soins de l’hépatite B à partir du dépistage lors de la consultation prénatale dans les formations sanitaires périphériques à Ouagadougou jusqu’au traitement des femmes à risque de TME et la vaccination à la naissance des nouveau-nés. Après mise en place de l’intervention, sur 5200 femmes enceintes consultant pour la visite prénatale, 2261 (43,5%) se sont vues proposer un counseling pré-test et un dépistage de l’Ag HBs et 2220 (98,2%) ont accepté le dépistage. Parmi les 1580 (71,2%) femmes qui sont revenues pour le counseling post-test, 75 étaient positives pour l’Ag HBs (4,8%). Soixante-treize (97,3% des femmes ayant fourni le résultat de l'Ag HBs) ont consenti à une consultation médicale avec des hépato-gastro-entérologues et 53 (72,6%) ont effectué le test ADN du VHB. Quarante-sept sur 60 (78,3 % ; 65,8-87,9) enfants ont été vaccinés contre le VHB dans les 24 heures suivant la naissance. La rétention dans les soins était notamment associée au niveau d'éducation du père de l'enfant.La deuxième étude évaluait une stratégie de dépistage familial du virus de l'hépatite B dans les foyers où une femme avait été identifiée comme porteuse de l’AgHBs durant la consultation prénatale. Ce travail nous a permis d’évaluer les freins et leviers à la réalisation du dépistage familial à partir d’un cas index.Résultats: au total, 1000 femmes enceintes, porteuses de l'AgHBs, ont accepté de participer à cette étude. Sur 2 281 conjoints et enfants éligibles au dépistage familial, 651 (28,5%) ont été testés pour l'AgHBs, dont 436/1000 (43,6%) conjoints et 215 /1281 (16,8%) enfants. L'Ag HBs a été détecté chez 55 (12,6 %) conjoints (âge médian [IQR] : 33 ans [29-38]) et 24 enfants (11,2 %) (âge médian [IQR] : 7 ans [4 -12]). Le portage de l'AgHBs était plus élevé chez les enfants nés avant l'introduction de la vaccination universelle contre l'hépatite B au Burkina Faso en 2006 (4,4 [1,47-13,15] ; p=0,008), chez les enfants dont les mères étaient porteuses de l'antigène HBe (AgHBe) (11,47 [4,41-29,81] ; p = 0,0001) ou avaient un taux d'ADN du VHB ≥ 200 000 UI/mL (14,04 [4,89-40,28] ; p = 0,001). La PTME constitue une stratégie majeure et indispensable à l’atteinte de l’objectif de l’OMS qui est d’éliminer les hépatites virales comme menace de santé publique d’ici 2030. Plusieurs méthodes complémentaires de PTME existent et il faut les choisir en fonction des réalités socio-économiques de notre pays.
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