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L'influence du taux de matière organique (M.O.) sur la formation des croûtes, le ruissellement et l'érosion a été étudiée dans un bassin versant dans la province du Sanmatenga, Burkina Faso. Les sols dans le bassin sont sérieusement dégradés, ils ont une surface encroûtée et une végétation presque nulle. Un grand nombre de caractéristiques du sol et terrain est mesuré : topographie, degré d'encroûtement, caractéristiques physiques comme Ksat, Kunsat, pF, stabilité des agrégats etc. Les mesures ont été faites en utilisant un simulateur de pluie (type ORSTOM). Sur un sol léger (< 10% d'argile), la formation des croûtes sur un site avec environ 0,3% M.O. a causé une vitesse d'infiltration finale (après 3 évènements de pluie simulée) de moins de 10 mm/heure, alors que sur un site avec environ 1,2% M.O. la vitesse d'infiltration finale n'était pas descendu sous un niveau de 50 mm/h. Un modèle qui combine les résultats de simulation de pluie avec les résultats d'une analyse de caractéristiques de la pluie (intensités), a été appliqué pour évaluer l'effet d'une diminution de taux de M.O. comme occasionnée par le travail du sol (itinéraires techniques) et l'exportation de biomasse. Plusieurs scénarios ont été évalués en utilisant les données du sol du bassin versant et les données climatologiques de 15 années de la région. (Résumé d'auteur) |
