Trajectoires et âges de la vie

Autor: Adjamagbo, Agnès, Antoine, Philippe, Toudéka, M.R., Kpadonou, N., Equipe FAGEAC, Attané, Anne (collab.), Delaunay, Valérie (collab.), Gastineau, Bénédicte (collab.)
Přispěvatelé: Pennec, S. (ed.), Girard, C. (ed.), Sanderson, J.P. (ed.)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2016
Předmět:
Popis: L'institution matrimoniale a subi d'importants changements en Afrique Subsaharienne au cours des dernières décennies, tant dans le calendrier que dans le mode de constitution : premier mariage plus tardif, raréfaction des mariages arrangés, simplification des règles de formalisation. Ces changements se sont produits en lien avec des conjonctures économiques souvent difficiles, mais aussi avec l'élévation des niveaux d'instruction, surtout celui des femmes, qui modifie les cycles de vie et fait évoluer les modèles de comportements. Ces changements sont aussi évoqués pour expliquer la plus grande instabilité des unions observée dans de nombreux pays. Parmi les explications données, la moindre implication des familles dans la formation des unions contribuerait à isoler le couple et à rendre l'union plus fragile en cas de conflit entre les conjoints. Nous abordons cette question du lien entre le mode de constitution des unions et leur devenir. Il s'agit de tester l'hypothèse de l'effet du type de cérémonie dont l'union a fait ou non l'objet (union libre, traditionnelle, religieuse, civile) sur son devenir. Nous considérons le type de cérémonie et le moment de la mise en cohabitation comme les signes d'une plus ou moins grande solidité du lien marital. Autrement dit, une moindre formalisation des unions serait le signe d'une relative faiblesse du lien marital exposant ainsi l'union à des ruptures. Nous nous appuyons sur les données des enquêtes AEMU/FAGEAC réalisées en 2012 dans deux capitales ouest-africaines, Lomé et Cotonou auprès d'un peu plus de 1 000 individus pour lesquels nous avons collecté l'histoire matrimoniale.
Databáze: OpenAIRE