Analyse de l'auto-politesse en matière de compliments à Medellin

Autor: Lopera Medina, Sergio Alonso, Castañeda, Luz Stella
Jazyk: Spanish; Castilian
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: Íkala, Revista de Lenguaje y Cultura, Volume: 22, Issue: 3, Pages: 426-438, Published: DEC 2017
Popis: Resumen: El hablante en ocasiones utiliza la autocortesía como una actividad de imagen en la interacción. En este artículo se reporta el análisis pragmalingüístico de la autocortesía en los cumplidos. Se analizaron trece conversaciones espontáneas de amigos y familiares en Medellín, Colombia, y se utilizó el sistema Briz y Val.Es.Co (2002) para la transliteración. Para el análisis se tuvieron en cuenta los tres niveles del lenguaje que propone Briz (1996) -fónico, morfosintáctico y léxico-semántico- y la organización secuencial conversacional entre los hablantes (Golato, 2005). Los resultados indican que para la emisión de la autocortesía, los interlocutores hacen alargamientos fonéticos, utilizan la comparación, formas exclamativas, conectores y vocabulario pertenecientes a la jerga usada por los jóvenes, conocida como parlache. También el hablante utiliza explícitamente el pronombre de primera persona en singular o el plural ("yo", "nosotros"), el pronombre átono "me" y el posesivo "mío". Con relación a la organización secuencial conversacional, no se percibe amenaza de imagen alguna, debido a que el interlocutor le da importancia al hablante y coopera con la confirmación del autohalago. Igualmente, se encontró que la autocortesía puede ser directa o motivada (causada). Es directa cuando el hablante produce su autovaloración de manera abierta y espontánea, y es motivada cuando el hablante se ve con algún tipo de compromiso o responsabilidad para producir la autocortesía. Finalmente, se recomienda continuar con los estudios sobre esta temática. Abstract: The speaker sometimes uses self-politeness as a face activity in the interaction. This article reports the linguistic analysis of self-politeness in compliments. 13 natural conversations between friends and family members in Medellín, Colombia, were analyzed, using Briz and Val.Es.Co (2002) as a transcription system. Three language levels were taken into account for the analysis (Briz, 1996): phonic, morphosyntactic, and lexical-semantic. The sequential account of conversations is also considered (Golato, 2005). Results show that for the production of self-politeness speakers use phonic lengthening, comparison, exclamation forms, connectors, and parlache vocabulary (a jargon used by youth). The speakers also use first person pronouns (I, we) and the possessive pronoun mine explicitly. For the sequential account of conversations, a face threating act is not perceived as the interlocutor pays attention and cooperates with the confirmation of the self-politeness. Moreover, it was found that self-politeness can be divided into two categories: direct or motivated (caused). The former has to do when the speaker produces his/her self-politeness in an open or spontaneous manner. The latter has to do when the speaker feels the compromise or the obligation to produce his/her self-politeness. Finally, we found that deeper studies are needed in self-politeness. Résumé : Le locuteur utilise parfois l'auto-politesse comme une pratiques de gestion des faces dans l'interaction. Dans cet article, on décrit l'analyse pragmalinguistique de l'auto-politesse dans les compliments. Nous avons analysé treize conversations spontanées entre amis et membres d'une même famille à Medellin, Colombie. On s'est servi du système Briz et Val.Es.Co (2002) pour leur retranscription. Pour l'analyse, on a tenu compte des trois niveaux du langage proposés par Briz (1996) : phonique, morphosyntaxique et lexico-sémantique ; et l'organisation séquentielle de la conversation (Golato, 2005). Les résultats indiquent que, pour la réalisation de l'auto-politesse, les interlocuteurs font des allongements phonétiques, utilisent la comparaison, des formes exclamatives, des connecteurs et du vocabulaire appartenant au parler des jeunes (parlache, en espagnol colombien). Le locuteur utilise également le pronom de la première personne du singulier et du pluriel (je, nous) de manière explicite, le pronom atone (me) et le pronom possessif (le mien). Par rapport à l'organisation séquentielle conversationnelle, on ne perçoit aucune menace pour la face car l'interlocuteur donne de l'importance au locuteur et coopère dans la confirmation de l'auto-compliment. Nous avons également découvert que l'auto-politesse peut être directe ou motivée (causée). Elle est directe quand le locuteur produit son auto-valorisation d'une manière ouverte et spontanée. Elle est motivée lorsque le locuteur perçoit une sorte de compromis ou responsabilité pour la produire. Nous recommandons finalement de poursuivre les travaux de recherches sur cette thématique.
Databáze: OpenAIRE