Geological study of the Moroccan High Atlas phosphate-rich sediments: Unravelling the accumulation processes of phosphate
Autor: | El Bamiki, Radouan |
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Přispěvatelé: | Géosciences Montpellier, Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université de Montpellier (UM)-Université des Antilles (UA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Cadi Ayyad [Marrakech] (UCA), Université de Montpellier, Université Cadi Ayyad Marrakech (Maroc), Michel Séranne, El Hassane Chellaï |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2020 |
Předmět: |
Sedimentary differentiation
Upper Cretaceous-Paleogene High Atlas Maroc Phosphate accumulation Morocco [SDU.STU.GC]Sciences of the Universe [physics]/Earth Sciences/Geochemistry Crétacé supérieur-Paléogène [SDU.STU.ST]Sciences of the Universe [physics]/Earth Sciences/Stratigraphy Vannage Remaniement Accumulation de phosphate Haut-Atlas [SDU.STU.AG]Sciences of the Universe [physics]/Earth Sciences/Applied geology |
Zdroj: | Géologie appliquée. Université de Montpellier; Université Cadi Ayyad Marrakech (Maroc), 2020. Français |
Popis: | This thesis brings a new understanding of the geological controls on the accumulation and preservation of sedimentary phosphates through the sedimentological, sequential, and geochemical study of the Upper Cretaceous-Paleogene series of the High Atlas. The petro-sedimentary analysis of the High Atlas phosphate series revealed the presence of five different types of genetically-related phosphates. The primary "pristine" phosphate corresponds to phosphatic marls formed within the outer platform zone, below the storm wave base (primary phosphogenesis zone), where phosphatic grains resulted from the francolite authigenesis. This lithofacies can undergo a sedimentary differentiation as a result of the interaction of autocyclic hydrodynamic processes and an allocyclic forcing (relative sea level changes). Consequently, granular phosphate is formed by winnowing of the primary lithofacies by storm and bottom currents. Granular phosphate, composed of densely-packed peloids, shows relatively high P2O5 concentrations. Turbiditic phosphate resulted from the basinward transport and re-deposition of other types of phosphate by gravity flows leading to normally-graded phosphate sediments. Phosphatic lags are formed by the wave-reworking and transport of the primary facies and associated granular phosphates at the inner platform. Ultimately, karst-filling phosphate is accumulated from previously formed phosphate that is transported by the early-transgressive currents and trapped within the karst pockets as microconglomeratic phosphate. The genetic evolution of the different phosphate facies reflects a natural enrichment process of the primary phosphate. This natural enrichment process consists of the removal of the fine detrital fraction of the sediment mainly by in-situ winnowing of the primary phosphate. This enrichment is mirrored by increasing P2O5 concentrations and a significant decrease in the concentrations of detrital phase-associated chemical elements. This process of natural enrichment of phosphate also allows the elimination or reduction of the uranium and cadmium contents in the sediment. The phosphates of the High Atlas exhibit a geochemical signature typical of present-day sea water with a negative cerium anomaly that indicates the oxidizing character of the sea water where phosphogenesis took place. Sequence stratigraphic analysis of the phosphate series of the High Atlas revealed the links between phosphate accumulation and variations in relative sea level. The spatial distribution of the different phosphate types is controlled by tectono-eustatic allocyclic factors as the position of the phosphogenic window is controlled by variations in relative sea level. The lateral shifting of the phosphogenic window has been continuous over time. This shifting phosphogenic zone remains active as long as suitable conditions for phosphogenesis, including upwellings and phosphorus availability, are maintained.; Cette thèse propose une nouvelle compréhension des contrôles géologiques sur l’accumulation et la préservation des phosphates sédimentaires à travers l’étude sédimentologique, séquentielle et géochimique de la série phosphatée Crétacé supérieur-Paléogène du Haut-Atlas. L’analyse pétro-sédimentaire de la série phosphatée du Haut-Atlas a permis de distinguer cinq différents types de phosphate liés génétiquement. Le phosphate primaire « pristine » correspond à des marnes phosphatées formées au niveau de la plate-forme externe sous la limite d’action des tempêtes (zone de phosphatogenèse primaire) où les grains phosphatés se sont formés par authigenèse de la francolite. Ce lithofaciès peut être différencié grâce à l'interaction entre les processus hydrodynamiques autocycliques et le forçage allocyclique. En conséquence, le phosphate granulaire se forme par vannage du lithofaciès primaire sous l’effet des courants de tempête et de fond. Le phosphate turbiditique résulte du transport et du dépôt des autres types de phosphates vers le bassin par des flux gravitaires conduisant à des sédiments phosphatés granoclassés. Cependant, les lags phosphatés se forment par le remaniement et le transport du faciès primaire et du phosphate granulaire associé au niveau la plate-forme interne sous l’effet des vagues. En fin, le phosphate en remplissage de karsts se forme à partir de phosphate précédemment formé, qui est transporté par les premiers courants transgressifs et piégé dans les poches karstiques sous forme de phosphate micro-conglomératique. L’évolution génétique des différents faciès phosphatés traduit un processus d’enrichissement naturel du phosphate primaire. Ce processus d’enrichissement naturel consiste en une élimination de la fraction détritique argileuse fine du sédiment par vannage in-situ du phosphate primaire, résultant en une concentration résiduelle de péloïdes phosphatés primaires, qui forment ainsi des phosphates granulaires. Cet enrichissement est traduit par une tendance du P2O5 à augmenter en parallèle avec la baisse des concentrations des éléments de la phase détritique. Les phosphates du Haut-Atlas présentent une signature géochimique typique de l’eau de mer actuelle avec une anomalie négative en cérium indiquant le caractère oxydant de l’eau de mer où la phosphatogenèse a eu lieu. L’analyse séquentielle de la série a permis de mettre en évidence le contrôle des variations du niveau marin relatif sur l’accumulation et la répartition des différents types de phosphates. La distribution spatiale des différents types de phosphate et la position de la fenêtre phosphogénique est gouvernée par les facteurs allocycliques d’origine tectono-eustatique. Le déplacement de la fenêtre phosphogénique s’est effectué de façon continue au cours du temps. Cette zone phosphogénique, en mouvement, reste active tant que les conditions favorables à la phosphatogenèse, notamment les upwellings et la disponibilité du phosphore, sont maintenues. |
Databáze: | OpenAIRE |
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