Urban pollution control and soil contamination in Sustainable Drainage Systems: insights gained from an extensive field study
Autor: | Tedoldi, Damien, Pierlot, Daniel, Kovacs, Yves, Chebbo, Ghassan, Gromaire, Marie-Christine |
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Přispěvatelé: | laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains (LEESU), AgroParisTech-École des Ponts ParisTech (ENPC)-Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne - Paris 12 (UPEC UP12), SEPIA Conseils (entreprise), SEPIA Conseils |
Jazyk: | angličtina |
Rok vydání: | 2019 |
Předmět: | |
Zdroj: | Novatech 2019 Novatech 2019, Jul 2019, Lyon, France |
Popis: | International audience; Sustainable Drainage Systems (SuDS) are increasingly used for stormwater management. However, the generalization of runoff infiltration in urban watersheds raises some concerns regarding the soil's ability to retain ubiquitous runoff pollutants. This question was addressed via experimental investigations on 11 study sites with contrasting characteristics. A two-phase sampling methodology was carried out, expanding the range of analyzed contaminants and soil parameters between the first and the second phases. This successively led to cartographies of metal contamination in the surface soil, and vertical profiles of metal and PAH contents, along with different explanatory variables. The spatial distribution of trace metals in the upper horizon displayed a systematic structure with respect to the inflow area, and revealed the time-integrated signature of non-uniform infiltration fluxes and flow pathways at the surface. In the most contaminated zone of the facilities, a significant enrichment of metals and PAHs was detectable until 10 to 40 cm depth. Soil acts as a “filter” towards these persistent urban contaminants, but in return, surface contents from 7 study sites exceeded “intervention thresholds” for multi-functional areas – as defined in various international soil clean-up standards. In these devices, the area which would require soil remediation after ≥ 10 years of operation was found to be laterally and vertically limited, and represented on average ~15 m3 of polluted soil material per hectare of urban area.; Le développement du contrôle à la source des eaux pluviales urbaines, et notamment le recours croissant à des dispositifs d'infiltration, suscitent des interrogations sur la capacité du sol à jouer le rôle de « filtre » vis-à-vis des polluants présents dans le ruissellement. Cette question est abordée ici par une approche expérimentale, mise en oeuvre sur 11 sites d'étude aux caractéristiques contrastées. Le sol de ces ouvrages a été échantillonné en deux phases successives, en élargissant la gamme de polluants et de paramètres pédologiques analysés entre la première et la seconde étape. Ceci a conduit à des cartographies de la contamination superficielle en éléments traces métalliques, puis à des profils verticaux de métaux et HAP, accompagnés de différentes variables explicatives. La distribution spatiale des métaux en surface, qui présente une structure caractéristique par rapport à la zone d'arrivée de l'eau, révèle le caractère non-uniforme de l'infiltration lors des événements pluvieux courants. Dans la zone la plus polluée des ouvrages, métaux et HAP présentent un enrichissement significatif sur 10 à 40 centimètres de profondeur. La contrepartie de cette rétention est une contamination qui, sur 7 sites, excède les teneurs maximales admissibles-telles que définies par différentes normes internationales-dans le sol de zones résidentielles. Dans ces ouvrages, la quantité de sol qui requiert une « intervention » après une dizaine d'années de fonctionnement représente en moyenne ~15 m3 par hectare de bassin versant. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |