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The work of our research is based on an understanding of the link between selfmedication and doping behaviour. Indeed, we understand that the process of choice in terms of treatment to treat diseases and take care of one's health can be transformed in order to improve or preserve the performance of individuals in the workplace. Our research focuses on the contextual factors of working conditions, the individual factors that influence the health of individuals at work, how they practice self-medication and how all of these factors can influence people's consumption behaviours at work. We know that doping behaviour is specified in the objective to be achieved and the obstacle faced by the individual (Laure, 2000). Indeed, we can note on one hand that there are several types of consumer behaviors and that they are not all addictive. On the other hand, that self-medication is a common and daily consumption practice that occurs according to the context in which people evolve. Indeed, it is observable in many environments, such as : sports, studies, the world of work. The goal of this practice can vary, ranging from pain management to maintaining performance levels at work, reducing stress, fatigue, etc. Among other things, the practice of self-medication is put in place to manage recognized, identified and considered benign health problems. By using the consumption of products independently. In the case of work situations, we assumed that when people face barriers to work, in that sense, when individuals are faced with a work situation, which temporarily blocks their own well-being. Self-medication is then diverted into a doping behavior, which allows them to manage the obstacle by consuming products. We also assumed that doping behaviour could be a regulator of the working situation and the environment facing the individual. To verify our assumptions, through this research, we have tried to answer this question: how can selfmedication be diverted for doping purposes? To study this more closely, we built a methodology based on two tools. First, 17 interviews with workers, to identify and evaluate the elements and mechanisms derived from working conditions and consumption behaviours, which may explain the consumption behaviour at work and, moreover, the doping. Our results allowed us to see that the self-diagnosis phase play an important role in the consumption behaviour of individuals. These initial results helped us create an online questionnaire to which 219 participants responded. For this second tool, we used network analysis, using JASP 10.02 software to help us visualize and understand the link between self-medication and doping behaviour. The results of our research indicate that contextual and individual factors have an impact on the psychological state of individuals at work, leading them to develop consumption at work. We have also seen that the practice of self-medication also contributes to the establishment of consumer behaviour at work.; Le travail de notre recherche s’appuie sur la compréhension du lien entre l'automédication et la conduite dopante. En effet, nous comprenons que le processus de choix en matière de thérapie de soin pour soigner ses maux et prendre soin de sa santé peut être transformé à des fins d’amélioration ou de conservation de la performance des individus dans le cadre du travail. Notre recherche met l'accent sur les facteurs contextuels des conditions de travail, les facteurs individuels qui influencent la santé des individus au travail, la façon dont ils pratiquent l’automédication et comment tous ces éléments peuvent influer sur les comportements de consommation des individus au travail. Nous savons que le comportement de dopage est spécifié dans l'objectif à atteindre et l'obstacle auquel l'individu est confronté (Laure, 2000). En effet, nous pouvons noter d'une part qu'il existe plusieurs types de comportements de consommation et qu'ils ne sont pas tous addictifs. D'autre part, que l'automédication est une pratique de consommation commune et quotidienne qui se produit en fonction du contexte dans lequel les gens évoluent. En effet, il est observable dans de nombreux environnements, tels que : le sport, les études, le monde du travail. L'objectif de cette pratique peut varier, allant de la gestion de douleur au maintien du niveau de performance au travail (en réduisant le stress, la fatigue, etc.). Entre autres, la pratique d’automédication est mise en place pour gérer les problèmes de santé reconnus, identifiés et jugés bénins, en ayant recours de manière autonome à la consommation de produits. Dans le cas des situations de travail, nous supposons que lorsque les individus doivent faire face à des obstacles au travail, en ce sens, lorsque les individus sont confrontés à une situation de travail qui bloque temporairement leur propre bien-être, l'automédication est alors déviée en conduite dopante qui leur permet de gérer l'obstacle en consommant des produits. Nous supposons aussi que la conduite dopante peut être un régulateur de la situation de travail et de l'environnement auquel l'individu est confronté. Pour vérifier nos suppositions, à travers cette recherche, nous avons essayé de répondre à cette question : comment l'automédication peut-elle être détournée à des fins de conduite dopante ? Pour étudier cela de plus près, nous avons construit une méthodologie basée sur deux outils. En premier lieu, 17 entretiens avec des travailleurs, pour identifier et évaluer les éléments et mécanismes issus des conditions de travail et des comportements de consommation pouvant expliquer le comportement de consommation au travail et de surcroît la conduite dopante. Nos résultats nous ont permis de voir que la phase d’autodiagnostic prenait une part importante dans le comportement de consommation des individus. Ces premiers résultats nous ont alors aidés à créer un questionnaire en ligne auquel 219 participants ont répondu. Pour ce deuxième outil, nous avons utilisé l'analyse en réseau, en ayant recours au logiciel JASP 10.02 pour nous aider à visualiser et à comprendre le lien entre l'automédication et la conduite dopante. Les résultats de notre recherche indiquent en effet que des facteurs contextuels et individuels ont un impact sur l’état psychologique des individus au travail, les amenant à développer une consommation au travail. Nous avons aussi vu que la pratique d’automédication participe à la mise en place d’un comportement de consommation au travail. |