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Since Namibian independence in 1990, historians have increasingly made use of Namibian archives to explore the history of the German and South African occupation. Researching the recent past is, however, much more difficult, considering the absence of a SWAPO archive and an embargo on governmental files of thirty years. But now, thirty years after independence, the files from the postcolonial administrations are set to gradually open up. In anticipation of this new chapter of Namibian history, this article examines the state of various archives in Namibia and offers a number of observations that may be of use to scholars who are interested in consulting them.Résumé: Depuis l’indépendance de la Namibie en 1990, les historiens ont de plus en plus utilisé les archives namibiennes pour explorer l’histoire de l’occupation allemande et sud-africaine. La recherche du passé récent est cependant beaucoup plus difficile, compte tenu de l’absence d’archives de la SWAPO et l’embargo fait sur les archives gouvernementales de moins de trente ans. Mais aujourd’hui, trente ans après l’indépendance, les dossiers des administrations postcoloniales sont amenés à s’ouvrir progressivement. En prévision de ce nouveau chapitre de l’histoire namibienne, cet article examine l’état de diverses archives en Namibie et offre un certain nombre d’observations pouvant être utiles aux chercheurs intéressés à les consulter. |
