Comment enseigner l'accentuation lituanienne aux français (et pas que)?
Autor: | de Penanros, Hélène |
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Přispěvatelé: | de Penanros, Helene |
Jazyk: | litevština |
Rok vydání: | 2012 |
Předmět: | |
Popis: | The Lithuanian accentuation is one of the biggest difficulties for foreign learners. This random and variable accent, which in addition presents melodic variations is extremely complex, especially for a French student, whose mother tongue has a stable terminal accent, without tonal variation. The purpose of this paper is to show that the teaching of Lithuanian to foreigners can not ignore this issue: Lithuanian accentuation is too complex to be acquired by progressive impregnation, as communicative language teaching (CLT) in force today recommends it.We want to show here that it is possible to address this issue rigorously and fairly simply in organizing principles of accent variation around three orders of parameters: constraints (the accent can not be on the ending in a number of cases), types (A or B, concerning the place of the accent in the accusative plural and the instrumental singular with a short ending) and tendencies (1 radical or 2 terminal). This presentation aims to disentangle the usual and compact notation in Arabic numerals (1, 2, 3, 4), and to make clear where the accent is necessarily on the radical. According to the radicals, the type and tendency of each term can be guessed by the student which saves him a tedious learning by heart. There remain the terms for which this determination is impossible, and which are the limitations of this method. L’accentuation lituanienne constitue un des principaux écueils pour les apprenants étrangers. Cette accentuation aléatoire et variable qui présente en plus des variations mélodiques, est d’une complexité extrême, en particulier pour un apprenant francophone, dont la langue maternelle présente une accentuation stable terminale, sans variation tonale.L’objet de cet article est de montrer que l’enseignement du lituanien aux étrangers ne peut pas faire l’impasse sur cette question : l’accentuation lituanienne est trop complexe pour être acquise par imprégnation progressive, à l’oreille, comme la méthode communicationnelle d’enseignement des langues en vigueur aujourd’hui le préconise. Nous voulons montrer ici qu’il est possible de traiter cette question de façon rigoureuse et relativement simple en organisant les principes de variation de l’accent autour de 3 ordres de paramètres : les contraintes (l’accent ne peut pas être sur la terminaison à un certain nombre de cas), les types (A ou B, qui concernent la place de l’accent à l’accusatif pluriel et à l’instrumental singulier à terminaison brève) et les tendances (1 radicale ou 2 terminale). Cette présentation consiste à désintriquer la notation en chiffres arabes habituelle compacte 1, 2, 3, 4 et à faire apparaître clairement les cas où l’accent est nécessairement sur le radical. Selon les radicaux, le type et la tendance propres à chaque terme peuvent être devinés par l’étudiant ce qui lui épargne un fastidieux apprentissage par cœur. Restent les termes pour lesquels cette détermination est impossible, et qui constituent les limites de cette méthode. |
Databáze: | OpenAIRE |
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