Bresles et son château sous l’Ancien Régime d’après les sources archivistiques et les sondages archéologiques

Autor: Bernard, Jean-Louis
Přispěvatelé: Carpentier, Carine
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2021
Předmět:
Popis: Bresles était, jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, la seule résidence de plaisance des évêques-comtes de Beauvais. Qualifiée de « château » dans les sources médiévales, elle semble exister dès l’an Mil en association avec une église du premier art roman qui existe toujours. Marquée par les conflits au début de la guerre de Cent Ans, la forteresse est ensuite l’objet de travaux de réparation. En 1699, l’évêque-comte demande au roi l’autorisation de démolir une partie des bâtiments et de reconstruire un palais dans le style du temps. Les Archives départementales de l’Oise conservent le dossier d’instruction du permis de démolition-reconstruction sous la forme de procès-verbaux de visite des lieux par les agents royaux, de projets de réaménagements, de suivi et de réception des travaux. On dispose également de documents relatifs à des réparations faites consécutivement à un évènement climatique survenu durant l’hiver 1715 ainsi que le procès-verbal de vente des Biens Nationaux de 1791. De l’ensemble du site historique ne subsistent aujourd’hui que l’église – romane -, le château du XVIIIe s. - la mairie actuelle - une tour-porte - trop restaurée - et des éléments de l’enceinte moderne. Quelques sondages archéologiques réalisés en 2017 dans le cadre d’un diagnostic prescrit par la DRAC ont permis d’échantillonner pour la première fois la stratigraphie et d’ouvrir le dossier archivistique inédit. A l’issue d’une analyse minutieuse des données disponibles et de nombreux essais de modélisation infructueux, cette étude aboutit à deux propositions très différentes d’organisation spatiale des lieux avant le XVIIIe s. ; toutes deux insatisfaisantes, elles témoignent de notre méconnaissance de cette place forte qui a été en son temps un point d’appui militaire important et justifient l’importance de préserver le sous-sol du site, seul témoin archéologique encore étudiable.
Databáze: OpenAIRE