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La croissance et le financement des grandes entreprises cotées font l'objet depuis trois décennies d'une financiarisation plus ou moins marquées selon les économies. Selon les analyses régulationnistes et post-keynésiennes, les exigences des actionnaires en termes de rentabilité ont des conséquences majeures à la fois en termes de faiblesse de l'accumulation de capital fixe à long terme et en termes de cyclicité de ces stratégies. D'une économie à l'autre, les groupes cotés ne sont pas soumis aux mêmes contraintes, en dépit de leur internationalisation. Pour comprendre l'impact de la maximisation de la valeur actionnariale, à l'origine de la financiarisation des stratégies, nous partons du principe que ces contraintes dépendent du contexte institutionnel et, en particulier, de la structure du capital social des entreprises et du mode de gouvernance qui en découlent. De façon à vérifier ces hypothèses, nous procédons à une étude descriptive du comportement des grands groupes non financiers cotés aux indices CAC All Tradable, DAX élargi, S&P 500, FTSE 350, FTSE Italia All-Share et IBEX élargi. Nous réalisons ensuite des estimations économétriques portant sur l'investissement productif de ces mêmes entreprises. Pour ce faire, nous avons recours à l'estimateur GMM en système. |