Die drei Arenen der neuen Ungleichheitskonflikte

Autor: Mau, Steffen, Lux, Thomas, Gülzau, Fabian
Jazyk: němčina
Rok vydání: 2020
Předmět:
Popis: In vielen westlichen Gesellschaften wird die Verteilungsfrage wieder stärker diskutiert. Mit den Debatten um Identitätspolitik und Migration sind aber weitere Konflikte in den Vordergrund getreten, sodass nicht mehr nur materielle Ungleichheitsfragen im Fokus stehen. In den wissenschaftlichen und publizistischen Debatten ist häufig von einer neuen Lagerbildung die Rede, bei der sich die bessergestellten Gruppen für Migration und die Anerkennung von Diversität aussprächen, während die schlechtergestellten Schichten dem ablehnend gegenüberstünden. Damit läge diese Konfliktkonstellation anders als der klassische Verteilungskonflikt, bei dem die oberen Statuslagen eine größere Ungleichheitstoleranz aufweisen als die unteren, eher ungleichheitskritischen Lagen. Im vorliegenden Aufsatz wird ein konzeptioneller Rahmen entwickelt, der über diese Zwei-Lager-Theorie hinausgeht und systematisch zwischen drei Dimensionen der Ungleichheitskonflikte und -einstellungen unterscheidet: (1) die klassischen Oben-Unten-Ungleichheiten, die sich auf die ökonomische Ressourcenverteilung beziehen, (2) die Wir-Sie-Ungleichheiten, die die gesellschaftliche Anerkennung von Diversität umfassen, und (3) die Innen-Außen-Ungleichheiten, die um den Grad an Offenheit gegenüber Zuwanderergruppen kreisen. Auf der Basis der SOEP-Innovations-Stichprobe aus dem Jahr 2017 lässt sich zeigen, dass es sich bei diesen Einstellungen um relativ eigenständige Dimensionen handelt. Beim Thema der ökonomischen Ressourcenverteilung sind dabei die unteren Statuslagen ungleichheitskritischer positioniert als die oberen Lagen; bei den beiden neueren Konfliktthemen ist das Bild jedoch genau umgekehrt. Allerdings sind nur beim Migrationsthema die Einstellungen wirklich polarisiert, ansonsten gibt es wenige Hinweise auf eine klare Lagerbildung, wie sie in der Literatur und der öffentlichen Diskussion oft unterstellt wird. Many Western societies debate the question of redistribution with revived interest. However, the debates on identity politics and migration brought further social conflicts to the forefront. Academic as well as journalistic contributions often assume a two-camp polarisation in which groups with higher social status endorse migration and diversity against the opposition of groups with lower social status. In this view, the constellation of these new conflicts is at odds with classic conflicts over redistribution, in which higher social status groups typically show a greater tolerance of inequality compared to lower social status groups. The paper develops a conceptual framework that goes beyond the dominant two-camp polarisation theory and systematically distinguishes three dimensions of inequality conflicts and attitudes: firstly, classical up-down inequalities referring to economic redistribution, secondly, us-them inequalities relating to societal recognition of diversity, and thirdly, in-out inequalities concerning openness toward immigrants. Based on the SOEP Innovation Sample 2017, it is demonstrated that these attitudes constitute relatively independent dimensions. Compared to higher social groups, lower social status groups are more critical of economic inequality, while the two new conflicts indicate a reverse picture. However, only attitudes toward migration are substantially polarized, whereas little evidence can be found that points toward the formation of the two distinct cleavages that are frequently assumed in public discourse. La question de la répartition des richesses fait un retour en force dans de nombreuses sociétés occidentales. Avec le débat autour de la politique identitaire et de l’immigration d’autres conflits sont cependant venus occuper le devant de la scène de sorte que les inégalités matérielles ne concentrent plus toute l’attention. Dans les débats scientifiques et intellectuels, il est souvent question de la formation de nouveaux clivages entre les groupes privilégiés, qui se prononceraient en faveur de l’immigration et de la reconnaissance de la diversité, et les couches sociales plus défavorisées qui y seraient opposées. Ce conflit irait ainsi à rebours du conflit classique au sujet de la répartition des richesses dans lequel les occupants des positions sociales supérieures présentent une plus grande tolérance à l’égard de l’inégalité que les occupants des positions sociales inférieures plus critiques. Cet article développe un cadre conceptuel qui dépasse cette théorie du clivage en établissant une distinction systématique entre trois dimensions des conflits et des attitudes en matière d’inégalités : (1) les inégalités classiques haut-bas portant sur la répartition des ressources économiques, (2) les inégalités nous-eux comprenant la reconnaissance sociale de la diversité et (3) les inégalités intérieur-extérieur tournant autour du degré d’ouverture vis-à-vis des populations immigrées. Sur la base de l’échantillon « innovation » du panel socioéconomique (SOEP) allemand de l’année 2017, on peut montrer que ces attitudes constituent des dimensions relativement indépendantes. En matière de répartition des ressources économiques, les occupants des positions sociales inférieures sont plus critiques envers l’inégalité que les occupants des positions sociales supérieures ; concernant les deux sujets de conflits plus récents la situation est exactement inverse. Cependant, on ne constate une véritable polarisation des attitudes qu’en matière d’immigration. Dans les autres domaines, il existe peu d’indices de la formation de clivages aussi marqués que le prétendent la littérature et le débat public.
Databáze: OpenAIRE