Diptyque avec animaux: Un jeu éducatif de Barthélemy Aneau et sa suite (1542)
Autor: | Meerhoff, K., van de Haar, A., Schulte Nordholt, A. |
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Přispěvatelé: | ASH (FGw) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2022 |
Zdroj: | Figurations animalières à travers les textes et l’image en Europe: Du Moyen Âge à nos jours. Essais en hommage à Paul J. Smith, 327-340 STARTPAGE=327;ENDPAGE=340;TITLE=Figurations animalières à travers les textes et l’image en Europe |
Popis: | Dans l’œuvre de Barthélemy Aneau (vers 1510-1561), les animaux sont évoqués pour communiquer un savoir essentiel aux êtres humains. Il en est ainsi dans Lyon Marchant, « satyre françoise » montée au collège de la Trinité à Lyon. La ville marchande y apparaît sous la forme du roi des animaux. À travers l’équivoque, l’auteur exploite – et exhibe à son public – les richesses du français. Dans son combat pour la langue maternelle, Aneau s’inspire notamment de Cicéron, dont il lit les ouvrages dans les éditions contemporaines procurées par un régent du collège Sainte-Barbe à Paris, Jacques-Louis d’Estrebay. Lyon Marchant est suivi d’une lettre qu’aurait écrite Cicéron peu avant d’être assassiné. Là où la satire peut être considérée comme un exercice d’actio oratoire, la lettre – traduite par Aneau – est un échantillon d’actio au sens de réquisitoire : c’est ainsi qu’elle avait été présentée par d’Estrebay. Un dizain sert de passerelle entre la satire et la lettre en convoquant un cortège d’animaux expirants dont les cris symbolisent les dernières paroles de l’orateur. Abstract In the works of Barthélemy Aneau (circa 1510-1561), animals are often presented as bearers of human wisdom. This is the case in Lyon Marchant, a “satire” staged at Trinity College in Lyon. The commercial city here takes on the form of a walking lion. Ambiguity thus becomes a way to showcase the riches of the French language. In his efforts to promote his mother tongue, Aneau follows the lead of Cicero, whose works he reads in the modern edition of a Parisian scholar called Jacques-Louis d’Estrebay. Lyon Marchant is followed by a letter supposedly written by Cicero shortly before his violent death. The satire can be considered an exercise in oratorical expression or actio, whereas the letter, translated by Aneau, is a sample of actio in the sense of accusation. This is how it was presented by d’Estrebay in his commentary on the letter. A dizain marks the transition between satire and letter. In these ten lines, a procession of dying animals express through their death cry the orator’s last words. |
Databáze: | OpenAIRE |
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