Parité « homme-femme » en Tunisie: Analyse critique du féminisme d'Etat des 50 derniêres années & perspectives de relance du combat de la parité

Autor: CHABCHOUB, AHMED
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2018
Předmět:
Zdroj: The Journal of Quality in Education
The Journal of Quality in Education; Vol. 8 No. 11 (2018): The implementation of UN Sustainable Development Goals; 11
ISSN: 2028-1897
DOI: 10.37870/joqie.v8i11
Popis: In the Arab world, Tunisia is an exception in terms of the advancement of women and gender equality. Indeed, our country mixes in this very critical social field, a voluntarist policy that some describe as "state feminism" and this, since 1956, date of promulgation of the first Personal Status Code, very favorable to women and to gender parity (Deneuil, 2006). This policy is based on avant-garde legislation, renewed and corrected for 50 years in view of the evolution of Tunisian society (Credif, 2009), but also on encouraging the education of young girls, to the point that the girls' current university enrollment rate exceeds that of boys (62% of all students, in September 2016). The accession of Tunisia - since the 1990s - to international conventions and the amendment of the Labor Code (1992) also contributed to the adoption (at least in the texts) of the principle of non-discrimination "Man / Woman In the world of work, for both the public and private sectors (Ben Hassine, 2007). The creation of the Ministry of Women (1992) and a Center for Research and Information on Women, Crédif (1993), with an Observatory on the Status of Women, will provide Tunisia with official structures (therefore supported by the State), intended to ensure women a better participation in economic and social life, within the framework of parity (Ben Hassine, 2007).
Dans le monde arabe, la Tunisie fait exception en matiêre de promotion de la femme et de parité H/F. En effet, notre pays mêne dans ce domaine social três critique, une politique volontariste que d'aucuns qualifient de « féminisme d'Etat » et ce, depuis 1956, date de promulgation du premier Code du statut personnel, três favorable à la femme età la parité H/F (Deneuil, 2006). Cette politique se fonde sur une législation avant-gardiste, renouvelée et corrigée durant 50 ans au vu de l'évolution de la société tunisienne (Credif, 2009), mais aussi sur un encouragement de l'éducation des jeunes filles, au point que le taux actuel de scolarisation des filles à l'Université dépasse celui des garçons (62% de l'ensemble des étudiants, en septembre 2016). L'adhésion de la Tunisie -depuis les années 1990- aux conventions internationales et l'amendement du Code du travail (1992) ont aussi contribué à l'adoption (au moins dans les textes) du principe de non-discrimination « Homme/Femme » dans le monde du travail, aussi bien pour le secteur public que dans le privé (Ben Hassine, 2007). La création du Ministêre de la Femme (1992) et d'un Centre de Recherche et d'Information sur les femmes, Crédif (1993), doté d'un Observatoire de la condition de la femme, vont permettre à la Tunisie de disposer de structures officielles (donc soutenues par l'Etat), destinées à assurer à la femme une meilleure participation à la vie économique et sociale, dans le cadre de la parité (Ben Hassine, 2007).
Databáze: OpenAIRE