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A review of Foreign Testimony records of the Native Register from the mid-19th century Hawaiian land division program known as the Great Māhele (~1846-1854) has led to a better understanding of ancient Hawaiian house lot plantings. While a great deal is known about the management and use of indigenous, endemic and Polynesian-introduced plants and their distribution within wild and domesticated Hawaiian landscapes, the floristic composition of the plants cultivated close to residences is poorly documented. This is true for the period immediately after Western contact (1778) and for the decades following the arrival of American and European missionaries in the 1820s and 1830s, and indeed for the 19th century generally. The results of this review are presented here, with those plants claimed in the Native Register and those explicitly claimed near dwellings identified and described. Perhaps the most remarkable finding is the prominence of endemic Pritchardia (loulu) palms grown near mid-19th century Hawaiian residences, not only in terms of the number of claims made for loulu (63) and the actual number of individual loulu plants claimed (272), but also their distribution within the Hawaiian archipelago. Hypotheses are offered to account for these patterns. The value of using archival materials and ancient texts in ethnobiological research is underlined. Une analyse des archives du registre autochtone du Grand Māhele – un programme de redistribution des terres hawaïennes mis en place au milieu du xixe siècle – nous mène à une meilleure compréhension de la flore entourant les anciennes parcelles à usage d'habitation de l’archipel. Si l’on en sait beaucoup sur la gestion et l’utilisation des plantes indigènes, endémiques et introduites par les Polynésiens, ainsi que sur leur répartition dans les paysages hawaïens sauvages et domestiqués, la composition floristique des plantes cultivées aux abords des habitations n’est que peu documentée. Ceci est vrai de la période qui suit immédiatement le contact avec l’occident (1778) mais aussi des décennies suivant l’arrivée des missionnaires américains et européens dans les années 1820 et 1830, et du xixe siècle en général. Les résultats de cette analyse sont présentés ici, notamment les plantes revendiquées dans le registre autochtone et celles qui sont explicitement revendiquées près des habitations identifiées et décrites. Le résultat le plus remarquable est sans doute l’importance des palmiers Pritchardia (loulu) endémiques cultivés au milieu du xixe siècle autour des résidences hawaïennes, non seulement par rapport au nombre de revendications établies pour loulu (63) mais aussi par rapport au nombre effectif des loulu revendiqués individuellement (272), ainsi que par leur répartition sur l’archipel hawaïen. L’intérêt d’utiliser ces archives pour les recherches ethnobiologiques anciennes y est souligné. |