Indication and results of insulin therapy for gestational diabetes mellitus

Autor: Hans K. Weitzel, Astrid Novak, H. Hopp, Wolfgang Besch, Eberhard Glöckner, V. Ragosch, Walter Vollert
Rok vydání: 1996
Předmět:
Zdroj: Journal of perinatal medicine. 24(5)
ISSN: 0300-5577
Popis: Le diabete de gestation est la complication metabolique la plus frequente pendant la gestation [1]. Il s'agit d'une perturbation du metabolisme glucidique, qui commence et finit avec la gestation. Malgre une production d'insuline normale ou meme elevee, il se trouve une deficience relative d'insuline a cause d'une resistance peripherique a l'insuline. La decompensation du metabolisme se presente le plus souvent dans la deuxieme moitie de la gestation sous la charge grandissante des hormones anti-insulines. La perturbation du metabolisme est demonstrable dans 2-5% des femmes enceintes [8]. Il suffit pour la plupart une stabilisation dietetique, mais 10-15% des patientes avec le diabete de gestation ont aussi besoin d'une insulinotherapie [21]. Les risques d'un diabete de gestation non-reconnu sont extremement sous-estimes. La cause du danger perinatal augmente en cas d'une perturbation du metabolisme non-reconnue ou traitee insuffisamment est le hyperinsulinisme foetal [8, 22]. Le risque infantil prospectif consiste surtout dans l'augmentation signifiante du risque de diabete, parce que l'hyperinsulinisme foetal mene a une lesion intrauterine et a un mauvais conditionnement de l'appareil insulaire foetal [6]. Selon Weiss [21], la stabilisation et le controle du metabolisme glucidique maternel ne permet pas une evaluation exacte de la secretion foetale d'insuline. C'est plutot l'insuline du liquide amniotique en qualite d'un parametre foetal direct qui est decisive pour etablir une insulinotherapie necessaire a cause d'une indication foetale. Une etude prospective randomisee entre 1987 et 1989 a l'Institut Diabetique de Karlsburg a examine si l'analyse de l'insuline du liquide amniotique reduit l'incidence des foetopathies diabetiques. Une comparaison a ete faite entre l'insulinotherapie et le dosage d'insuline base sur les moyennes des profiles du sucre sanguin maternel et l'insulinotherapie base sur une indication foetale (le contenu d'insuline du liquide amniotique). 123 femmes avec un test de glucotolerance oral pathologique de 50 g ont ete randomisees en differents groupes de traitement. L'instruction des patientes a eu lieu avec un conseil dietetique individuel (35 kcal/kg poids ideal) et des directives pour l'auto-controle du sucre sanguin. Pour l'auto-controle, il a ete necessaire de determiner 5 valeurs par jour et 9 valeurs en 24 heures une fois par semaine. Pendant l'hospitalisation, 3 courbes diurnes et nocturnes de sucre sanguin ont ete determinees au moyen de l'electrode GOD chaque fois avec 9 valeurs de sang capillaire complet, suivi par la calculation de la moyenne du sucre sanguin. Une fois toutes les trois semaines, les patientes ont ete sousmises a des controles des courbes de sucre sanguin et a des determinations de HBAI pendant une courte hospitalisation. De plus, pour evaluer la stabilisation du metabolisme dans les deux groupes de traitement, toutes les valeurs de sucre sanguin determinees par l'electrode GOD ont ete mises en 4 sous-groupes selon leur deviation de l'ordre normoglycemique (3,0-7,9 mmol). Les patientes du groupe A avec une determination d'insuline du liquide amniotique dans la 28e jusqu'a 32e semaine de gestation au moyen du radioimmunoessai modifie apres BESCH [3] ont seulement fait une insulinotherapie en plus du regi- mes si on a determine une valeur de 10 μU/ml dans le liquide amniotique. La dose d'insuline a ete augmentee jusqu'a I unite/kg poids corporel. Apres un intervalle de 2 a 4 semaines, une seconde determination d'insuline du liquide amniotique a ete faite pour controler la reaction foetale au traitement commence et, dans le cas echeant, pour augmenter la dose d'insuline. Dans le groupe B, une insulinotherapie etait indiquee si la moyenne
Databáze: OpenAIRE