Peut-on écrire le « roman vrai » de la Révolution ? Le cas Margerit

Autor: Mathilde Harel
Přispěvatelé: Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) - UMR 8529 (IRHiS), Université de Lille-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université de Lille
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: La Révolution française-Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française
La Révolution française-Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française, Institut d'Histoire de la Révolution française, 2021, La Révolution en 3D – Textes, images, sons (1787-2440), ⟨10.4000/lrf.5050⟩
La Révolution française-Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française, 2021, La Révolution en 3D – Textes, images, sons (1787-2440), 20, ⟨10.4000/lrf.5050⟩
ISSN: 1910-1988
2105-2557
DOI: 10.4000/lrf.5050⟩
Popis: International audience; Hugo's Ninety-Three, Balzac's The Chouans, Dumas's The Countess of Charny or Charles Dickens's A tale of the Two Cities: the 19th century gave to the revolutionary literature some of its most famous successes. A series of four novels, soberly titled The Revolution and written by the French writer Robert Margerit (1910-1988), shares a century later the same ambition to write the history of the French Revolution differently. Supplemented by thirty years of archival work, borrowing from historians and witnesses, this monumental work presents itself as a “true novel" and claims to couple historical rigor and literary style. While a rapprochement between the two disciplines has been initiated in recent years, The Revolution offers the historian the opportunity for a renewed reflection on his own practice, on how to know and transmit the experience of the revolutionary past.; Quatre-vingt-treize de Hugo, Les Chouans de Balzac, La comtesse de Charny de Dumas ou A tale of two cities de Charles Dickens : le xixe siècle a donné à la littérature révolutionnaire ses lettres de noblesse. Une série de quatre romans, sobrement intitulée La Révolution et écrite par l’écrivain français Robert Margerit (1910-1988), prolonge un siècle plus tard cette ambition des écrivains d’écrire autrement l’histoire de la Révolution française. Nourrie par trente ans de travail d’archives, empruntant aux historiens et aux témoins, cette fresque monumentale revendique le titre de « roman vrai » et la possibilité de tenir ensemble rigueur historique et souffle littéraire. Alors qu’un rapprochement fécond entre les deux disciplines s’est engagé ces dernières années, La Révolution offre à l’historien l’occasion d’une réflexion renouvelée sur sa propre pratique, sur la manière de connaître et de transmettre l’expérience du passé révolutionnaire.
Databáze: OpenAIRE