Non-violence et désobéissance civile dans les luttes actuelles
Autor: | Sylvie Ollitrault, Manuel Cervera-Marzal |
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Přispěvatelé: | Institut des Sciences sociales du Politique (ISP), Université Paris Nanterre (UPN)-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay (ENS Paris Saclay) |
Rok vydání: | 2021 |
Předmět: | |
Zdroj: | Alternatives Non-Violentes Alternatives Non-Violentes, 2021, 200, p. 49 à 52 HAL |
ISSN: | 0223-5498 |
DOI: | 10.3917/anv.200.0049 |
Popis: | International audience; En France, la non-violence est un objet de recherche largement sous-étudié. Au cours des vingt dernières années, seules trois thèses de doctorat ont été consacrées à ce sujet. L’une en philosophie, l’autre en science politique et la troisième en études anglophones. Les rares ouvrages universitaires et articles académiques qui traitent de la non-violence se répartissent en deux catégories : ceux qui réfléchissent aux fondements éthiques, philosophiques et/ ou religieux de la non-violence et ceux qui, dans une perspective sociologique et historique, s’intéressent aux modes d’action non-violents, à leurs conditions d’émergence et à leur efficacité.La situation est différente dans le monde anglo-saxon. Au milieu des années 1970, dans le sillage des travaux du politiste Gene Sharp, surnommé par ses pairs le « Machiavel de la non-violence », les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Australie ont vu se développer un champ de recherche consacré à la résistance civile non-violente. Ce champ, lié à l’étude des régimes autoritaires et des situations de conflit, s’est doté de ses propres revues (Journal of Peace Research, Pacifica Review) et de prestigieux programmes de recherche (à Harvard et Oxford, notamment). Des chercheurs tels que Jacques Sémelin, Jean-Marie Muller, Cécile Dubernet et Sylvie Ollitrault ont essayé de faire connaître ces recherches en France, mais la mayonnaise n’a jamais vraiment pris.s. o. — La question de la violence a d’abord été abordée en science politique par Philippe Braud et ses thésards qui sont devenus des universitaires importants : citons Isabelle Sommier, Xavier Crettiez, Nathalie Duclos… |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |