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Le sonore du spectacle vivant doit être considéré globalement. Témoins uniques des mouvements – gestes, voix, musiques –, issus de la scène ou d’un enregistrement, tous les sons rendent compte des relations qui y sont mises en jeu.La création de postes de techniciens a répondu à l’arrivée progressive des technologies spécifiques qui ont modifié les pratiques sonores. L’enregistrement des spectacles s’effectuait différemment pour la radio ou pour l’archivage, tant pour les techniques que pour les outils. Dans ce texte, Albert Laracine, pionnier de la stéréophonie, aborde les pratiques d’enregistrement radiophonique depuis les années 1950, tandis que Raymond Burger brosse son parcours de premier régisseur son au TNS, en particulier dans les années 1970-1980 ; enfin le directeur technique Didier Monfajon relate ce que fut le son du Palais de Chaillot dans les années 1970-1990. Sound in live performances must be considered from a global perspective. As unique witnesses to movements – gestures, voices, music –, coming from the stage or recordings, all sounds report on the relations put into play therein.The creation of technicians’ jobs was a response to the gradual arrival of specific technologies that changed sound practices. Performances were recorded differently for radio or archival purposes, regarding both techniques and tools. In this text, Albert Laracine, a pioneer in stereophonic sound, discusses radio recording practices since the 1950s, while Raymond Burger sketches his career as a chief sound director at the TNS, with an emphasis on the decade from 1970-1980. Finally, the technical director Didier Monfajon describes sound at the Palais de Chaillot during the years 1970-1990. |