Effet du croisement Holstein sur les caractères laitiers en population Pie Noir

Autor: A. Barbat, B. Bonaïti, D. Boichard
Přispěvatelé: Revues Inra, Import
Rok vydání: 1993
Předmět:
Zdroj: Productions Animales 1 (6), 25-30. (1993)
INRA Productions Animales
INRA Productions Animales, Paris: INRA, 1993, 6 (1), pp.25-30
ISSN: 2273-7766
2273-774X
DOI: 10.20870/productions-animales.1993.6.1.4184
Popis: La population Pie Noir française a subi un croisement d’absorption avec la souche Holstein nord-américaine. Les taureaux d’insémination artificielle sont purs Holstein depuis 1980. Chez les femelles, le pourcentage de gènes Holstein est passé de 5 % en 1970 à 83 % en 1990. Les effets d’hétérosis et de pertes de recombinaison ont été estimés pour les quantités de lait, de matières grasse et protéique et pour les taux butyreux et protéique, à partir de 12,4 millions de lactations réalisées par 5,6 millions de vaches de 1975 à 1992. Sur les quantités, l’hétérosis représente 2 à 2,5 % du niveau de production tandis que les pertes de recombinaison sont négatives et représentent 40 à 86 % de l’hétérosis. Sur les taux, les effets non additifs du croisement sont très faibles. Le fait d’avoir négligé ces effets sur les quantités de lait et de matière a conduit à surestimer d’environ 10 % la supériorité de la souche Holstein, qui atteint encore 1,5 écart-type génétique, soit 20 kg de matière protéique. De même, le progrès génétique réalisé intra lignée a été sous-estimé de 10 à 20 %.
The French Black and White dairy cattle population has been crossbred with the Holstein strain. The percentage of Holstein genes reached almost 100% as early as 1980 for artificial insemination bulls and increased from 5 % in 1970 to 83 % in 1990 for females. Heterosis and recombination losses in Holstein x European Black and White cattle were estimated for milk, fat, and protein yields, and for fat and protein contents, from about 12.4 million records collected on about 5.6 million cows from 1975 to 1992. For yield traits, heterosis reached 2-2,5% of the mean, while recombination losses estimates were negative and reached 40 to 86% of heterosis. For contents, heterosis and recombination losses were very low. For yield traits, omitting these crossbreeding parameters in genetic evaluation led to a 10 to 20% underestimation of the within strain genetic trend, and to a 10% overestimation of the genetic differences between strains, which reached 1,5 genetic standard deviation, i.e. 20kg protein
Databáze: OpenAIRE