Gosford Park, the 'Altmanesque' and democracy

Autor: James Dalrymple
Přispěvatelé: Institut des Langues et Cultures d'Europe, Amérique, Afrique, Asie et Australie (ILCEA4 ), Université Grenoble Alpes [2016-2019] (UGA [2016-2019]), Dalrymple, James
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Études britanniques contemporaines-Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines
Études britanniques contemporaines-Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines, Presses universitaires de la Méditerranée, 2019
Études Britanniques Contemporaines, Vol 57 (2019)
ISSN: 1168-4917
2271-5444
Popis: Cet article porte sur des questions autour de la démocratie, du genre (cinématographique et littéraire) et du statut de l’auteur dans le film anglo-américain Gosford Park (2001). On se demande dans quelle mesure l’approche esthétique du réalisateur Robert Altman est mise au service d’une critique du système de classe sociale au Royaume Uni. Alors que la notion de l’« Altmanesque » ne semble pas compatible avec celle de la démocratie, nous constatons que la subversion des hiérarchies esthétiques cinématographiques dans le film sert à accentuer les réflexions thématiques du film sur la classe sociale et la culture populaire. On montre que l’obsession chez le réalisateur pour les coulisses et les « non-lieux » de la maison de maître éponyme, et la focalisation sur les personnages domestiques, permettent une parodie du cinéma « de patrimoine » britannique ainsi que du roman d’énigme d’Agatha Christie. Finalement nous montrons comment le réalisateur se moque de sa propre incursion en « territoire » britannique au niveau du récit du film, et comment les choix esthétiques peuvent être également considérés comme une démocratisation du rôle du spectateur, qui prend un rôle plus actif dans le processus de signification. This paper examines issues related to democracy, genre and authorship in the British-American film Gosford Park (2001). To what extent, it asks, do American director Robert Altman’s aesthetic strategies channel a critique of the British class system? In examining Altman’s signature use of sound, characterisation and improvisation, we ask whether the notion of the auteur is in fact compatible with democracy. We conclude that while the ‘Altmanesque’ does not ultimately lend itself to democratic ideals, especially in a highly collaborative medium such as cinema, the director’s subversion of conventional cinematic hierarchies does indeed harness the film’s reflections on class, popular culture and democracy. We show that Altman’s frequent sideways glance to the backstage, ‘non-place’ regions of the eponymous manor house to focus on the ‘non-people’ (i.e., domestic staff), parodies both the Agatha Christie whodunit as well as British costume drama, all the while lampooning within the diegesis itself his own incursion onto foreign territory. Finally, we argue that Altman’s aesthetics are designed to democratise spectatorship, by making the viewer an active producer of meaning.
Databáze: OpenAIRE