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Le Comité européen des droits sociaux demande au gouvernement italien de respecter l’art. 24 de la Charte sociale européenne révisée, une disposition qui établit le droit de tout travailleur injustement licencié à recevoir une protection effective et réellement dissuasive contre tout comportement arbitraire de la part de l’employeur. La censure du Comité provient du fait que la législation italienne sur le licenciement introduite en 2015 (décret législatif n° 23/2015) exclut a priori la possibilité d’être réintégré dans la plupart des cas de licenciement et fixe un montant maximum de l’indemnité à verser au travailleur. La concomitance de deux affaires pendantes sur l’art. 24 de la Charte (la réclamation collective présente et une question de constitutionnalité italienne) a constitué une occasion pour activer un dialogue, attendu de longue date, entre la Cour constitutionnelle italienne et le Comité de Strasbourg pour garantir l’effectivité de la Charte dans l’ordre juridique interne. The European Committee of Social Rights calls on the Italian government to respect art. 24 of the revised European Social Charter, a provision which establishes the right of every worker unjustly dismissed to receive effective and really dissuasive protection against any arbitrary behavior on the part of the employer. The Committee’s censorship stems from the fact that the Italian legislation on dismissal introduced in 2015 (legislative decree n ° 23/2015) precludes a priori the possibility of being reinstated in most cases of dismissal and fixes a maximum amount of the compensation to be paid to the worker.The concomitance of two pending art cases. 24 of the Charter (the present collective complaint and a question of Italian constitutionality) constituted an opportunity to activate a long-awaited dialogue between the Italian Constitutional Court and the Strasbourg Committee to guarantee the effectiveness of the Charter in the ‘internal legal order. |