Le voyage et l'écriture. Réflexion sur le Journal de Martin R. Dean : Außer mir
Autor: | Anne-marie Heintz |
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Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 1993 |
Předmět: | |
Zdroj: | Périodiques Scientifiques en Édition Électronique. |
Popis: | Über Martin R. Deans: Außer mir. (F) Deans Suche nach Identität in diesem Journal führt über die Reise und das Schreiben. Die zugleich gewünschte und gefürchtete Reise ist keine reine Formsache, sondern eine fast magische Handlung, die die Möglichkeit - oder die Illusion? - eines neuen Lebens bietet. Innere und äußere Reise über-schneiden sich und sind beide für Leben und Bestimmung des Lebensraumes der Person notwendig. Dem Autor, der gleichzeitig Hauptperson der Handlung ist, steht aber ein noch wirksameres Mittel zur Verfügung: das Schreiben. Dadurch schafft er sich nach Belieben Sein und Welt von neuem, was paradoxerweise das Schreiben zum effizientesten Handlungsmittel macht. Der Autor muß seine scharfe Wahrnehmungsfähigkeit pflegen, die ihm Garant für die Qualität des Schreibens ist, und sich bemühen, die richtige Distanz zu sich und der Welt zu finden. Von den zwei Versuchungen, sich in die Welt bis zum Aufgeben der Persönlichkeit zu versenken oder die Welt durch übermäßige Selbst-behauptung in sich aufzunehmen, ist erstere die meist bestimmende. Das Schreiben hilft also über die rückläufige Tendenz hinaus zu existieren und ermöglicht das Umgrenzen eines vom Ich und von der Welt annehmbaren Wesens. La quête d’identité à laquelle se livre Dean au cours de ce Journal passe par le voyage et l’écriture. L’acte de voyage, à la fois souhaité et redouté, n’est pas une simple formalité, c’est un acte presque ”magique”, qui offre des possibilités (des illusions ?) de renaissance. Voyages intérieurs et extérieurs s’entrecroisent, tous deux nécessaires à la vie du personnage et à la définition de son espace. Mais il existe un outil encore plus puissant, à la disposition du personnage-auteur chez Dean: c’est l’écriture. Par elle il recrée à son gré l’être et le monde, ce qui en fait - paradoxalement, peut-être - le plus puissant des moyens d’action. L’écrivain doit cultiver l’acuité de sa perception, garantie de la qualité de son écriture, et il doit trouver la juste distance - envers lui-même et envers le monde. Entre les deux tentations : se fondre dans le monde jusqu’à la dépersonnalisation ou absorber le monde par hyper-affirmation de soi, c’est la première qui est la plus présente. L’écriture devient alors un moyen d’exister, contre cette tendance régressive, de délimiter les contours d’un être acceptable par le moi et par le monde. Heintz Anne-marie. Le voyage et l'écriture. Réflexion sur le Journal de Martin R. Dean : Außer mir. In: Recherches germaniques, N°23, 1993. pp. 113-129. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |