Defining the Indian: State definitions, perception of the other and community organization in southwestern Tlaxcala and Mexico

Autor: David Robichaux
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2009
Předmět:
Zdroj: Nuevo mundo-Mundos Nuevos (2009)
Popis: The way the inhabitants of two communities of Nahua origin in southwestern Tlaxcala in Central Mexico perceive their own and each other’s identities defy categorizing these towns as “indigenous” or “Mestizo”. In the Mesoamerican culture area at large, situations such as these far outnumber those of regions such as the Chiapas highlands with a clear caste-like ethnic divide. This is so in part because of the massive and rapid language shift in the twentieth century that took place in tens of thousands of Mesoamerican communities that were repúblicas de indios during the colonial period, consequent to a nation-state building project based on Spanish monolinguism. In this paper I criticize how anthropologists have used the “indigenous” and “mestizo”. Instead of centering on how that policy has caused massive re-identification, ethnicity and identity studies are equated with identity politics. By paying more attention to state than to local categories, anthropologists have ignored important social processes and have contributed to the Mexico´s twentieth century state building and forced identity change project. Emphasis is placed on the role of the cargo systems in defining membership in communities that in the colonial period were “repúblicas de indios” or “pueblos de indios”. Les habitants de deux communautés d’origine Nahua, dans le sud-ouest du Tlaxcala (au centre du Mexique), perçoivent leur identité et celle des autres selon des modalités qui se heurtent à leur catégorisation comme villages « indigènes » ou « mestizo ». Dans l’aire culturelle mésoaméricaine en général, de telles situations sont majoritaires, par contraste avec la région du Chiapas où les distinctions ethniques apparaissent clairement. Cette situation est due en partie à la transformation linguistique massive et rapide qui a affectée des dizaines de milliers de communauté mésoaméricaines qui étaient repúblicas de indios pendant la période coloniale, à la suite d’un processus de construction de l’Etat-Nation fondé sur le monolinguisme espagnol. Dans cet article, je porte un regard critique sur la façon dont les anthropologues ont utilisé les termes « indigènes » et « mestizo ». Au lieu de se concentrer sur la manière dont cette politique a bouleversé les catégories d’identifications, les études sur l’ethnicité sont assimilées à des politiques identitaires. En portant leur attention aux catégories qui émanent de l’Etat plus qu’aux catégories locales, les anthropologues ont occulté des processus sociaux déterminants et ont contribué au projet politique de l’Etat méxicain et au changement d’identité forcé qu’il génère. Le rôle des systèmes cargo apparaît fondamental dans le sentiment d’appartenance à ces communautés.
Databáze: OpenAIRE