Georges Sadoul et la Fédération française des ciné-clubs ou contribution à une histoire des usages non commerciaux du cinéma

Autor: Valérie Vignaux
Přispěvatelé: Interactions, transferts, ruptures artistiques et culturels - EA 6301 (InTRu), Université de Tours (UT), Université de Lausanne, François Amy de la Bretèque, François Albera
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: CiNéMAS
CiNéMAS, Université de Montréal, 2017, 27 (2-3), pp. 179-194
Journée d'études : Barthélemy Amengual, critique orale et ciné-clubs
Journée d'études : Barthélemy Amengual, critique orale et ciné-clubs, Université de Lausanne, Dec 2010, Lausanne, Suisse
ISSN: 1181-6945
1705-6500
Popis: À partir des archives personnelles de Georges Sadoul, l’auteure de cet article s’interroge sur les raisons de son engagement en 1945 et de son désengagement en 1952 de la Fédération française des ciné-clubs. À l’encontre des récits historiques qui ont fait des ciné-clubs les agents d’une reconnaissance esthétique ou patrimoniale du cinéma, ceux-ci participent d’un mouvement culturel plus général — lancé dans l’entre-deux-guerres par Léon Moussinac — qui voit la généralisation d’activités de démocratisation et de décentralisation culturelle, ou autrement dit, d’éducation populaire. Compréhension sociale d’un art qui nuance les discours usuellement formulés sur les activités cinéphiliques de l’après-Seconde Guerre et qui, de surcroît, propose une autre définition de l’éducation populaire elle-même.
Drawing on the personal archives of Georges Sadoul, this article examines his reasons for joining the Fédération française des ciné-clubs in 1945 and for leaving it in 1952. Going against the grain of historical narratives, which see ciné-clubs as the agents of cinema’s aesthetic recognition or status as heritage, the author sees them as contributing to a broader cultural movement, launched in the inter-war period by Léon Moussinac, for widespread cultural democratization and decentralization. This is a social understanding of an art form which gives nuance to the usual discourses around post-war cinephile activities. In addition, the article offers a new definition of popular education itself.
Databáze: OpenAIRE