Observatoire régional du pneumocoque en région Pays de la Loire : résistance de Streptococcus pneumoniae aux antibiotiques en 2007

Autor: F. Jouble, Gaultier Perray, J. Le Reste, M. Mozas, G. Chambreuil, Marie Kempf, Marie Emmanuelle Juvin, M.-M. Langeard, C. Varache, F. Kowalczyk, D. Jan, E. Bichier, G. Bonnaudet, G. Cheviet, T. Tharreau, G. De Gastines, P. Andorin, E. Jaouen, Marie-Laure Joly-Guillou, Jane Cottin, B. Lureau, J. Darreau, E. Mir, C. Le Brun
Přispěvatelé: Service de Bactériologie - Hygiène Hospitalière [CHU Nantes], Centre hospitalier universitaire de Nantes (CHU Nantes), Hôpital Pontchaillou, Groupe d'Étude des Interactions Hôte-Pathogène (GEIHP), Université d'Angers (UA)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2010
Předmět:
Zdroj: Pathologie Biologie
Pathologie Biologie, Elsevier Masson, 2010, 58 (1), pp.89-94. ⟨10.1016/j.patbio.2009.06.009⟩
ISSN: 0369-8114
DOI: 10.1016/j.patbio.2009.06.009⟩
Popis: International audience; But de l’étudeEntre le 1er janvier et le 31 décembre 2007, les 20 laboratoires participant à l’observatoire régional du pneumocoque (ORP) Pays de la Loire ont collecté 331 souches invasives de Streptococcuspneumoniae afin d’étudier leur sensibilité aux antibiotiques et la répartition des sérogroupes/sérotypes. Méthode Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) de la pénicilline G, de l’amoxicilline et du céfotaxime ont été déterminées par le centre coordinateur, par la méthode de référence de diffusion en milieu gélosé. Les résultats ont été interprétés selon les recommandations du CA-SFM. Les sensibilités à d’autres antibiotiques ont été étudiées et les typages des souches réalisées par le centre coordinateur. Résultats Trois cent trente et une souches ont été isolées en 2007. Elles provenaient de 30 liquides céphalorachidiens, 239 hémocultures, 53 pus d’otites moyennes aiguës et neuf liquides pleuraux. Le pourcentage de pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline G (PSDP) était de 39% et restait plus élevé chez l’enfant (51%) que chez l’adulte (35%). Les PSDP étaient souvent multirésistants, avec en particulier un pourcentage élevé de résistance à l’érythromycine (87,6% contre 8,4% pour les pneumocoques sensibles à la pénicilline). Enfin, le sérogroupe majoritairement rencontré était le sérogroupe 19 (29,6% des isolats). Conclusion Une diminution des PSDP a été observée depuis 2001 et les souches de haut niveau de résistance aux β-lactamines restent rares. Le pourcentage de PSDP observés en ORP Pays de la Loire demeure dans la moyenne nationale.
Databáze: OpenAIRE