Household preferences and demand for stocks in the Crisis: France 2004-2014

Autor: Jerome Coffinet, Luc Arrondel
Přispěvatelé: Paris-Jourdan Sciences Economiques (PJSE), École normale supérieure - Paris (ENS Paris), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-École des Ponts ParisTech (ENPC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Paris School of Economics (PSE), École des Ponts ParisTech (ENPC)-École normale supérieure - Paris (ENS Paris), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Banque de France
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Revue d'Economie Politique
Revue d'Economie Politique, Dalloz, 2019, 129 (3), pp.391-417. ⟨10.3917/redp.293.0391⟩
ISSN: 0373-2630
2105-2883
DOI: 10.3917/redp.293.0391⟩
Popis: EnglishIn this paper, we assess how the factors explaining stockholdings have evolved through the financial crisis. We rely on the data collected in surveys conducted among French households during the period 2004-2014. There are three main modes for investing in stocks: buying shares directly; purchasing them through mutual funds; and finally taking out unit-linked life insurance. Obviously, these three ways to invest in stocks do not involve the same investment behaviours since, besides the risk and return characteristics, they differ in their transaction costs, management fees and taxation. As a result, there is no a priori reason to consider that portfolio choice decisions by households on these modes of stockownership are equivalent and correspond to the same individuals’ characteristics. We show that the holding of risky assets and of individual direct shares decreased during the period, and especially between 2009 and 2014. The estimation of a simultaneous model shows the specific characteristics of stockholders depending on the chosen support (direct, indirect or on life insurance): those who invest directly in stocks are richer, more educated and less risk averse; those who hold mutual funds are a little richer but more risk averse and do not appear the most educated; finally, for ownership in stocks on life insurance contracts, the position in the life cycle plays an important role as well as the social category. francaisDans cet article, nous etudions les facteurs individuels expliquant la detention d’actions sous ses differentes formes, et leurs evolutions suite a la crise financiere. Il existe trois principaux modes d’investissement dans les actions : acheter des titres en direct ; les acheter par l’intermediaire de fonds communs de placement ; et enfin souscrire une assurance-vie liee a des fonds (contrats en unite de compte). Ces trois canaux n’impliquent pas les memes comportements. En effet, outre les caracteristiques de risque et de rendement, ils different par leurs couts de transaction, leurs frais de gestion et leur fiscalite. En consequence, il n’y a pas de raison a priori de considerer que les decisions de choix de portefeuille des menages sur ces differents supports sont equivalentes et correspondent aux memes caracteristiques des individus. Les donnees suggerent que la baisse reguliere du taux d’actionnaires observee en France pendant la crise concerne aussi bien la detention directe qu’indirecte d’actions. Seule echappe a cette baisse la detention des contrats d’assurance-vie. Leur diffusion, croissante entre 2004 et 2014, ne peut cependant expliquer la moindre detention des autres produits-actions (pas d’effet de substitution). Les estimations econometriques permettent d’affiner l’analyse et d’identifier les caracteristiques specifiques des actionnaires en fonction du support choisi : ceux qui investissent directement dans des actions sont plus riches, plus eduques et relativement moins averses au risque ; ceux qui detiennent des fonds communs de placement sont un peu plus riches mais aussi plus averses au risque que les actionnaires en direct et ne sont pas plus eduques ; enfin, pour les investissements en actions sur des contrats d’assurance-vie, la position dans le cycle de vie et la categorie sociale jouent un role important, de meme qu’une aversion au risque moderee et une preference faible pour le present. Les epargnants qui investissent dans des contrats d’assurance-vie le font davantage par prevoyance (financement de leur retraite par exemple) et ne recherchent pas forcement un rendement a court terme de leurs placements. L’information joue aussi un role preponderant : la detention d’actions par les parents influence les decisions d’investissement des enfants. Enfin, une decomposition econometrique (Oaxaca-Blinder) permet de separer les effets dus a l’evolution des caracteristiques de la population des effets dus aux changements des comportements sur la diminution du nombre d’actionnaires. Le fait que plus des deux tiers de l’effet global ne puisse pas etre explique par les changements socio-demographiques met en evidence le fort impact de la crise sur les investissements en actions des menages.
Databáze: OpenAIRE