Gestimmter Raum. Penser l’unité originaire de la spatialité et des tonalités affectives (Heidegger, Schmitz, Ströker)

Autor: Mildred Galland-Szymkowiak
Přispěvatelé: THALIM - Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité - UMR 7172 (THALIM), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3-École normale supérieure - Paris (ENS Paris), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Département Arts - ENS Paris, École normale supérieure - Paris (ENS Paris), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-École normale supérieure - Paris (ENS Paris), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL), Galland-Szymkowiak, Mildred
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Cahiers Philosophiques de Strasbourg
Cahiers Philosophiques de Strasbourg, Université de Strasbourg, 2019, pp.17-44
ISSN: 1254-5740
Popis: In this paper, I make the hypothesis that the very idea of atmospheres requires us to think the original, i.e. non-synthetic, unity of spatiality and emotional tone. The starting-point for the philosophical construction of this problem is Being and Time and particularly the way in which Heidegger thinks both spatiality and Befindlichkeit, although, in this work, the actual construction itself does not explicitly take place. The paper then outlines two ways of thinking about the unity of space and affects, i.e. about emotional space (gestimmter Raum): that which sets out from the felt body (Hermann Schmitz), and that which focuses on expressivity (Elisabeth Ströker).Open access article : https://journals.openedition.org/cps/3006
On fait ici l’hypothèse que les atmosphères nous enjoignent de penser l’unité originaire, c’est-à-dire non synthétique, d’une spatialité et d’une tonalité affective. Ce problème est philosophiquement ouvert dans Être et temps par la détermination heideggerienne de la spatialité et de la Befindlichkeit, ce qui ne débouche toutefois pas sur une étude des atmosphères. L’article présente ensuite deux voies pour penser la coappartenance de l’espace et de l’intonation, c’est-à-dire pour penser l’espace intoné (gestimmter Raum) : celle qui part de la vie charnelle (Hermann Schmitz) et celle qui part de l’expressivité (Elisabeth Ströker).Article disponible en ligne en libre-accès : https://journals.openedition.org/cps/3006
Databáze: OpenAIRE