On the Challenges of Transnational Feminist Translation Studies

Autor: Luise von Flotow
Rok vydání: 2019
Předmět:
approches féministes transnationales en traductologie
050101 languages & linguistics
Linguistics and Language
Social Sciences and Humanities
Hegemony
media_common.quotation_subject
02 engineering and technology
diversité des femmes et des féministes en traduction
Language and Linguistics
inclusion/exclusion
020204 information systems
0202 electrical engineering
electronic engineering
information engineering

Translation studies
“hegemony” of English
0501 psychology and cognitive sciences
Inclusion–exclusion principle
transnational feminist translation studies
Sociology
power relations
media_common
business.industry
Field (Bourdieu)
05 social sciences
women’s/feminist diversity in translation
Gender studies
Publishing
Multiculturalism
Sciences Humaines et Sociales
Affect (linguistics)
business
rapports de force
« hégémonie » de l’anglais
Diversity (politics)
Zdroj: TTR. 30:173-194
ISSN: 1708-2188
0835-8443
DOI: 10.7202/1060023ar
Popis: The term “transnational” developed over the 20th century to describe cosmopolitan, multicultural societies that stem from migration; the concept of transnational feminist translation studies adds references to postcolonial feminisms to this term, offering new collaborative avenues of research and publication. This article reports on the challenges such collaborations pose, and how they have impacted an early attempt to produce an anthology of scholarly texts in the area of transnational feminist translation studies (Flotow and Farahzad, 2017). It develops a number of specific areas of difficulty: the “hegemony” of English in academic publishing and how this affects the circulation of feminist texts from beyond the Anglo-American Eurozone; the issue of power relations between editors and authors, cultures, and languages; questions of inclusion and exclusion, especially as different religious/cultural backgrounds affect scholarly discussion; and the importance of women’s/feminist diversity as well as the risks/benefits of a universalizing discourse. While the article is concerned with “challenges”, it ends with a call for more such collaborative transnational work to re-energize and promote the field of feminist translation studies worldwide.
Le terme « transnational » s’est développé au XXe siècle pour décrire les sociétés cosmopolites et multiculturelles qui émanent des mouvements de migration. Dans le champ de la traductologie, les approches féministes transnationales sont venues y ajouter une référence aux féminismes postcoloniaux, ouvrant la voie à de nouvelles collaborations de recherche et de publication. Le présent article fait état des défis que posent ces collaborations et des répercussions qu’ils ont eues sur une première ébauche de projet d’anthologie de textes consacrés aux approches féministes transnationales en traductologie (Flotow et Farahzad, 2017). L’article aborde des questions telles que l’« hégémonie » de l’anglais dans les publications universitaires et ses conséquences sur la diffusion des écrits féministes produits en dehors de la sphère anglo-américaine ou de la zone euro; les rapports de force qui s’exercent entre éditeurs, auteurs, cultures et langues; les questions d’inclusion et d’exclusion, particulièrement lorsque des enjeux religieux ou culturels interviennent dans les discussions universitaires; l’importance de la diversité des femmes et des féministes de même que les risques et bénéfices d’un discours universalisant. Bien que l’article mette en lumière les « défis » que pose la collaboration transnationale, il se conclut sur une invitation à accroître cette forme de collaboration dans le champ des approches féministes de la traductologie, de façon à le ré-énergiser et à favoriser son essor à l’échelle mondiale.
Databáze: OpenAIRE