Circulating immune complexes in adults with idiopathic nephrotic syndrome

Autor: Abrass, Christine K., Hall, Clive L., Border, Wayne A., Brown, C. Alan, Glassock, Richard J., Coggins, Cecil H., The Collaborative Study of the Adult Idiopathic Nephrotic Syndrome
Jazyk: angličtina
Předmět:
Zdroj: Kidney International. (4):545-553
ISSN: 0085-2538
DOI: 10.1038/ki.1980.63
Popis: Circulating immune complexes in adults with idiopathic nephrotic syndrome. A retrospective analysis of the prevalence of circulating immune complexes in adults with idiopathic nephrotic syndrome was conducted. Immune complexes were detected by the fluid and solid-phase C1q-binding and the Raji cell assays. Adults with idiopathic nephrotic syndrome were categorized by renal pathology as follows: minimal change disease (N = 14), focal glomerular disease (N = 27), and membranous nephropathy (N = 55). Patients were randomized into prednisone- and placebo-treated groups. Immune complexes as determined by reactivity in one or more assay techniques were more prevalent in patients with minimal change (11/14), focal glomerular disease (13/27), and membranous nephropathy (26/55) as compared with control sera (P < 0.001). The presence of immune complexes by any assay or a combination of assays did not predict remission of the nephrotic syndrome. There was no difference in the prevalence of immune complexes between prednisone- and placebo-treated groups. The demonstration of immune complexes in minimal change disease, membranous nephropathy, and focal glomerular disease is consistent with the suspected immunologic nature of these disorders; it does not necessarily define, however, a specific pathogenic role for the circulating immune complexes detected by these assays. The presence of immune complexes was not specific for a particular disease category, and therefore was not helpful diagnostically. In addition, their presence did not con-elate with relapses or remissions of the nephrotic syndrome or the decline of renal function.Complexes immuns circulant chez l'adulte atteint de syndrome néphrotique. Une analyse rétrospective de la fréquence des complexes immuns circulants chez l'adulte atteint de syndrome néphrotique idiopathique a été réalisée. Les complexes immuns ont été détectés par la liaison de C1q en phase solide et au moyen des cellules de Razi. Les adultes atteints de syndrome néphrotique ont été classés en fonction de la morphologie rénale de la façon suivante: modifications minimes (N = 14), atteinte glomérulaire focale (N = 27), et glomérulite extramembraneuse (N = 55). Les malades ont été répartis en deux groupes de traitements par la prednisone ou au placebo. Les complexes immuns évalués par la réactivité dans une ou plusieurs techniques de mesure ont été plus fréquents chex les malades ayant des modifications minimes (11/14), une atteinte glomérulaire focale (13/27), et une glomérulite extramembraneuse (26/55) par comparaison avec les résultats obtenus pour des sérums contrôles (P < 0,001). La présence des complexes immuns par l'une quelconque des techniques ou une combinaison de techniques ne permet pas de prévoir la rémission du syndrome néphrotique. Il n'y avait pas de différence dans la fréquence des complexes immuns entre les groupes traités par la prednisone ou le placebo. La mise en évidence de complexes immuns au cours de lésions glomérulaires minimes, de la glomérulite extramembraneuse et des lésions glomérulaires focales est compatible avec la nature immunologique soupçonnée de ces désordres, mais n'assigne pas de rôle pathogénique spécifique aux complexes immuns circulants mis en évidence par ces techniques. La présence de complexes immuns n'est pas spécifique d'une variété particulière d'atteinte rénale et, par conséquent, n'aide pas au diagnostic. De plus, la présence de complexes immuns n'est pas corrélée avec les rechutes ou les rémissions du syndrome néphrotique ou la diminution de la fonction rénale.
Databáze: OpenAIRE