Price-Setting Power in Global Value Chains: The Cases of Price Stabilisation in the Cocoa Sectors in Côte d’Ivoire and Ghana
Autor: | Cornelia Staritz, Bernhard Tröster, Jan Grumiller, Felix Maile |
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Rok vydání: | 2022 |
Předmět: | |
Zdroj: | The European Journal of Development Research. |
ISSN: | 1743-9728 0957-8811 |
DOI: | 10.1057/s41287-022-00543-z |
Popis: | This paper calls for integrating price-setting power and related uneven exposure to price risks into the analysis of governance in global value chains (GVCs) as it adds to other power dimensions in producing unequal distributional outcomes. This is shown for the cocoa GVC, in which-unlike in today's mostly liberalised market structures-the world's top cocoa-producing countries, Côte d'Ivoire and Ghana, pursue price stabilisation measures. These measures address intra-seasonal producer price volatility, and recent collaboration has achieved a living-income differential on top of export prices, but such measures do not shield export and producer prices from inter-seasonal variations in world prices determined on commodity derivatives markets. Based on interviews with actors along the cocoa GVC, we argue that this is related to the price-setting power of 'grinder-traders' and the key role of financial hedging and trading on commodity derivatives markets in their business strategies. Financialisation processes have increased derivatives trading's complexity and short-termism, accelerating consolidation among grinder-traders and making price stabilisation more challenging. Through their price stabilisation systems, Côte d'Ivoire and Ghana have maintained some price-setting power in the cocoa GVC, but largely remain 'global price-takers', with prices determined on derivatives markets and transmitted along the cocoa GVC through grinder-traders.The online version contains supplementary material available at 10.1057/s41287-022-00543-z.Cet étude lance un appel à l’intégration des pouvoirs en matière de fixation des prix, et les inégalités y associés dans l’exposition aux risque des prix, dans l’analyses de la gouvernance des chaines de valeur mondiales (en anglais: « global value chains», GVC), puisque cela se somme à d’autres dimensions du pouvoir, produisant des répartitions de résultats inégales. Ici on étude la GVC du cacao, où – a différence des structures des marchés pour la plupart libéralisées – les plus gros producteurs de cacao, le Cote d’Ivoire et le Ghana, poursuivent des mesures de stabilisation des prix. Ces mesures visent la stabilisation de la volatilité intra-saisonnières des prix aux producteurs (les collaborations récentes ont achevé un différentiel sur les revenus minimum et sur les prix d’exportation), mais ces mesures ne protègent pas les prix d’exportation et aux producteurs des variations inter-saisonnières des prix mondiales, déterminés par les marchés des instruments dérivés sur les produits de base. Nous basant sur des entretiens avec des acteurs dans la GVC du cacao, nous argumentons que cela est dû au pouvoir de fixation des prix des « broyeurs-négociants», et au rôle clé dans leurs stratégies d’entreprise et commerciales des couvertures financières sur les instruments dérivés liés à des produits de base. Les processus de financialisation ont augmenté la complexité et le court-termisme des transactions sur les produits dérivés, ce qui a accéléré la consolidation parmi les broyeurs-négociants, rendant la stabilisation des prix encore plus difficile. Grâce à leurs systèmes de stabilisation des prix, le Cote d’Ivoire et le Ghana ont retenu quelque pouvoir de fixation des prix dans la GVC du cacao; cependant ils demeurent des « preneurs de prix», les prix étant déterminés par les marchés des produits dérivés et transmis au long de la GVC du cacao par les broyeurs-négociants. |
Databáze: | OpenAIRE |
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