L'inclinométrie, un nouvel outil pour le suivi temporel des aquifères ?

Autor: Thibault Rerolle, Nicolas Florsch, Muriel Llubes, Laurent Longuevergne, Frédéric Boudin
Přispěvatelé: Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP), Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Université de La Réunion (UR)-Institut de Physique du Globe de Paris (IPG Paris)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-IPG PARIS-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Université de La Réunion (UR)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2006
Předmět:
Zdroj: Comptes Rendus Géoscience
Comptes Rendus Géoscience, 2006, 338 (11), pp.775-786. ⟨10.1016/j.crte.2006.07.004⟩
Comptes Rendus Géoscience, Elsevier, 2006, 338 (11), pp.775-786. ⟨10.1016/j.crte.2006.07.004⟩
DOI: 10.1016/j.crte.2006.07.004⟩
Popis: Resume Nous explorons ici la sensibilite de l'inclinometrie aux phenomenes hydrogeologiques pour son utilisation dans le cadre de la caracterisation d'aquiferes, ainsi que pour expliquer le signal observe sur ces instruments, et avec l'enjeu de separer cette contribution des autres phenomenes intervenant dans ce type de mesures. Nous appliquons tout d'abord la theorie explicitee par Farell (1972) et Pagiatakis (1990) a des situations hydrogeologiques elementaires. En simulant le signal inclinometrique obtenu dans la vallee de la Seine, nous observons que l'ordre de grandeur obtenu est significatif : le signal de surcharge d'origine hydrologique constitue donc une part notable de tout signal inclinometrique. Ce signal est, de plus, interpretable en termes hydrogeologiques : il depend directement du gradient de surcharge via un formalisme convolutif. Il est donc envisageable d'utiliser l'inclinometre en hydrogeologie pour caracteriser, dans une certaine mesure, les transferts de masses d'eau dans le sous-sol. Pour citer cet article : T. Rerolle et al., C. R. Geoscience 338 (2006).
Databáze: OpenAIRE