Socioeconomic factors and substances involved in poisoning-related emergency department visits in British Columbia, Canada
Autor: | Samantha Pawer, Roy Purssell, Alex Zheng, Atousa Zargaran, Fahra Rajabali, Shelina Babul, Ian Pike |
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Jazyk: | angličtina |
Rok vydání: | 2022 |
Předmět: |
Medicine (General)
medicine.medical_specialty Adolescent Epidemiology Population Drug overdose Article R5-920 Alcohol intoxication Ambulatory care Environmental health medicine Humans Opioid Epidemic education Socioeconomic status education.field_of_study British Columbia business.industry Health Policy Public health Mortality rate Public Health Environmental and Occupational Health Infant Emergency department medicine.disease Socioeconomic Factors Drug Overdose Emergency Service Hospital business |
Zdroj: | Health Promot Chronic Dis Prev Can Health Promotion and Chronic Disease Prevention in Canada, Vol 41, Iss 7/8, Pp 211-221 (2021) |
DOI: | 10.14288/1.0416582 |
Popis: | Canada's opioid crisis has taken thousands of lives, increasing awareness of poisoning-related injuries as an important public health issue. However, in British Columbia (BC), where overdose mortality rates are the highest in Canada, studies have not yet identified which demographic populations most often visit emergency departments (ED) due to all poisonings, nor which substances are most commonly involved. The aim of this study was to explore these gaps, after developing a methodology for calculating ED visit rates in BC.Poisoning-related ED visit rates during fiscal years 2012/13 to 2016/17, inclusive, were calculated by sex, age group, poisoning substance and socioeconomic status, using a novel methodology developed in this study. ED data were sourced from the National Ambulatory Care Reporting System and population data from Statistics Canada's 2016 (or 2011) census profiles.During the study period, there were an estimated 81 463 poisoning-related ED visits (351.2 per 100 000 population). Infants, toddlers, youth and those aged 20-64 years had elevated risks of poisoning-related ED visits. Rates were highest among those in neighbourhoods with the greatest material (607.8 per 100 000 population) or social (484.2 per 100 000 population) deprivation. Over time, narcotics and psychodysleptics became increasingly common poisoning agents, while alcohol remained problematic.A methodology for estimating ED visit rates in BC was developed and applied to determine poisoning-related ED visit rates among various demographic groups within BC. British Columbians most vulnerable to poisoning have been identified, emphasizing the need for efforts to limit drug overdoses and excessive alcohol intoxication to reduce rates of these preventable injuries.La crise des opioïdes au Canada a coûté la vie à des milliers de personnes, mettant davantage en lumière que les blessures liées aux intoxications constituent un problème de santé publique important. Cependant, en Colombie-Britannique, où le taux de mortalité par surdose est le plus élevé au Canada, les études n’ont pas encore permis de déterminer quelles populations visitent le plus souvent les urgences pour une intoxication ni quelles substances sont le plus souvent en cause. L’objectif de cette étude était d’explorer ces lacunes après avoir élaboré une méthodologie pour calculer les taux de visite aux urgences en Colombie Britannique.Grâce à une nouvelle méthodologie élaborée dans cette étude, nous avons calculé les taux de visite aux urgences liée à une intoxication sur la période 2012-2013 à 2016-2017 par sexe, groupe d’âge, substance ayant mené à l’intoxication et statut socioéconomique. Les données relatives aux urgences proviennent du Système national d’information sur les soins ambulatoires et les données de population proviennent des profils de recensements de 2016 (ou 2011) de Statistique Canada.Au cours de la période étudiée, on estime qu’il y a eu 81 463 visites aux urgences en raison d’une intoxication (351,2 pour 100 000 habitants). Les nourrissons, les tout-petits, les jeunes et les personnes de 20 à 64 ans présentaient un risque élevé de visites aux urgences en raison d’une intoxication. Les taux les plus élevés touchaient les personnes vivant dans les quartiers les plus défavorisés sur le plan matériel (607,8 pour 100 000 habitants) ou social (484,2 pour 100 000 habitants). Au fil du temps, les intoxications causées par les narcotiques et les psychodysleptiques sont devenues de plus en plus fréquentes, l’alcool demeurant toujours un problème.Nous avons élaboré et appliqué une méthodologie d’estimation des taux de visite aux urgences en Colombie-Britannique pour déterminer ceux liés à une intoxication au sein de divers groupes de population de la province. Maintenant que nous savons quelles populations sont les plus vulnérables aux intoxications en Colombie-Britannique, il faut déployer des efforts pour limiter les surdoses de drogues et les intoxications liées à une consommation excessive d’alcool afin de réduire les taux de ces blessures évitables.Between 1 April, 2012 and 31 March, 2017, there were about 81 463 poisoning-related emergency department visits in British Columbia, Canada. The highest poisoning-related emergency department visit rates were among individuals aged 25 to 44 years for males and 15 to 19 years for females, while for both sexes the lowest rate was among children aged 5 to 9 years. Broken down by age group and substance, the highest poisoning-related emergency department visit rate resulted from alcohol consumption among those aged 15 to 19 years. Poisoning-related emergency department visits were highest among those living in neighbourhoods with the greatest material and social deprivation. Overall, alcohol was the substance that most commonly resulted in poisoning-related emergency department visits; however, in 2016/17, narcotics and psychodysleptics surpassed alcohol as the substance type associated with the highest rate of poisoning-related emergency department visits.Entre le 1er avril 2012 et le 31 mars 2017, il y a eu environ 81 463 visites aux urgences en raison d’une intoxication en Colombie-Britannique (Canada). Les taux de visite aux urgences liée à une intoxication étaient plus élevés pour les 25 à 44 ans chez les hommes et pour les 15 à 19 ans chez les femmes, les taux les plus faibles ayant été enregistrés, chez les deux sexes, pour les 5 à 9 ans. Les données ventilées par groupe d’âge et substance indiquent que le taux le plus élevé de visites aux urgences en raison d’une intoxication correspondait à la consommation d’alcool chez les 15 à 19 ans. Les visites aux urgences liées à une intoxication étaient plus nombreuses chez les personnes vivant dans les quartiers les plus défavorisés sur le plan matériel et social. Si, dans l’ensemble, l’alcool est la substance qui a entraîné le plus souvent des visites aux urgences liées à une intoxication, les narcotiques et les psychodysleptiques ont, en 2016-2017, dépassé l’alcool comme substance associée au taux le plus élevé de visite aux urgences liée à une intoxication. |
Databáze: | OpenAIRE |
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